Au cœur du territoire de la région Grand Est, La Mousson d’été demeure un festival à taille humaine qui accueille le meilleur de la littérature théâtrale contemporaine. Devenu incontournable, ce rendez vous qui annonce la rentrée avec panache propose un large panel d’activités pour tous les publics : néophytes ou avertis, amateurs ou professionnels, chacun est le bienvenu à la Mousson d’été. Dans ce lieu exceptionnel et propice à la découverte et aux rencontres qu’est l’Abbaye des Prémontrés, il est facile d’échanger avec les auteurs, les comédiens et les metteurs en scène. L’art le plus novateur est à la portée de tous dans une ambiance conviviale et de partage. Au cœur du territoire de la région Grand Est, La Mousson d’été demeure un festival à taille humaine qui accueille le meilleur de la littérature théâtrale contemporaine. Devenu incontournable, ce rendez vous qui annonce la rentrée avec panache propose un large panel d’activités pour tous les publics : néophytes ou avertis, amateurs ou professionnels, chacun est le bienvenu à la Mousson d’été. Dans ce lieu exceptionnel et propice à la découverte et aux rencontres qu’est l’Abbaye des Prémontrés, il est facile d’échanger avec les auteurs, les comédiens et les metteurs en scène. L’art le plus novateur est à la portée de tous dans une ambiance conviviale et de partage. La Mousson d’été s’articule le matin autour d’une Université d’été qui comprend 5 ateliers et réunit 75 stagiaires (plus d’information sur l’université d’été ici), et l’après midi par une manifestation publique qui propose des mises en espace, des rencontres et débats avec les auteurs, ainsi que des spectacles en soirée. La programmation est constituée d’une part de textes français, et d’autre part de textes étrangers dont les traductions sont commandées par la Mousson d’été. Le comité de lecture Toujours internationale, la Mousson proposera cette année des auteurs déjà confirmés comme Dimítris Dimitriádis (Grèce), Naomi Wallace (USA) ou Anja Hilling (Allemagne) mais aussi de toutes nouvelles pépites dont Jose Padilla (Espagne), Josep Maria Miró (Catalogne) et Geir Gulliksen (Norvège). Le tout est présenté dans des traductions inédites avant leur publication.
Programmation
Jeudi 23 août
18h – inauguration du festival la Mousson d’été 2018 et vernissage de Portraits d’auteurs en Mousson d’été 2017 réalisation Éric Didym
19h – lecture
The love restaurant de Lasha Boughadzé (Géorgie), dirigée par Michel Didym, avec Bruno Ricci et Alexiane Torrès
20h45 – lecture 7 minutes de Stefano Massini (Italie), texte traduit par Pietro Pizzuti, dirigée par Michel Didym, assisté de Yves Storper, avec Marie-Sohna Condé, Catherine Matisse, Louise Orry-Diquiéro, Odja Llorca, Johanna Nizard, Julie Pilod, Emeline Touron et Julia Vidit, musique Philippe Thibault
Blanche est déléguée du comité d’usine. Celle-ci doit parlementer avec les nouveaux propriétaires de son entreprise sur les conditions de reprise de leur lieu de travail. L’offre des dirigeants est sans appel : ils acceptent de ne pratiquer aucune réduction de personnel ni aucune diminution de salaire, mais à la seule condition que les deux cents ouvrières de l’usine renoncent à 7 de leurs 15 minutes de pause journalière. Après le soulagement et l’euphorie de ce sauvetage apparent, une réflexion apparaît néanmoins très vite : les ouvrières devront-elles ou non accepter cette offre de la nouvelle direction ?
22h30 – lecture
Les chroniques de Peter Sanchidrián : un petit bout de José Padilla (Espagne), texte traduit par Victoria Mariani, dirigée par Véronique Bellegarde avec Quentin Baillot, Johanna Nizard et Julie Pilod, musique Vassia Zagar
La fin du monde, c’est déjà ce soir ; mais détendez-vous. Peter Sanchidriàn vous accueille dans sa navette intergalactique où vous pourrez profiter d’une fête éternelle qui vous délivrera du brasier planétaire, au milieu des clones, des cadavres ambulants, d’une patte de singe… Tout n’y sera qu’horreur, suspense, action, science-fiction, romance et fantastique. Trois de ces chroniques sont présentées pendant la Mousson d’été, chacune d’elles est l’occasion de dresser un portrait des relations humaines dans toute leur complexité et leur absurdité.
suivi de – DJ set / DJ Cesar
Vendredi 24 août
14h – lecture
Pig Boy 1986-2358 de Gwendoline Soublin (France), dirigée par Laurent Vacher, avec Éric Berger, Didier Manuel, Catherine Matisse, Charlie Nelson, Emeline Touron et Souleymane Sylla, musique Philippe Thibault
C’est l’histoire d’un agriculteur qui se rêve cow-boy. L’histoire d’un cochon au cœur d’un procès médiatique virtuel absurde. C’est l’histoire d’une truie qui s’enfuit vers la forêt. C’est l’histoire d’un personnage symbolique, Pig Boy, à l’identité mouvante, qui traverse trois temps, trois langues, trois virtualités et lutte contre un système sélectif écrasant éliminant de façon quasi-eugéniste ceux qui ne correspondent pas au modèle dominant, à l’espèce dominatrice.
16h – conversation L’exercice de traduction Des traducteurs et des auteurs présents à la Mousson échangeront sur les bonheurs et les difficultés de la traduction pour le théâtre, qui prend encore plus d’importance dans le contexte d’une circulation accrue des textes en Europe.
18h – lecture Nostalgie 2175
de Anja Hilling (Allemagne), texte traduit par Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti, dirigée par Véronique Bellegarde, avec Thomas Blanchard, Alain Fromager et Odja Llorca, musique Vassia Zagar et Philippe Thibault
En 2102, un accident environnemental a fait éclater la civilisation humaine. La température est montée à 60°. Les humains ne supportent plus d’être en plein air sans tenue de protection et les femmes ne peuvent plus être fécondées naturellement ni donner naissance à des enfants sans risquer leur vie. Posch, un riche homme d’affaires, produit des revêtements muraux en peaux humaines pour qu’on puisse circuler à l’intérieur des maisons sans protection. Taschko, un peintre de revêtements dermaplastes et une serveuse, Pagona, tombent très amoureux mais un traumatisme empêche Taschko de tout contact physique. Pagona couche alors avec Posh afin d’avoir un enfant, tout en sachant qu’elle mourra probablement à la naissance. Pagona parle à l’enfant qu’elle porte, la poésie devenant ainsi la meilleure arme contre l’infinie violence du monde…
20h45 – spectacle
Seasonal affective disorder au Centre Culturel Pablo Picasso de Blénod-lès-Pont-à-Mousson de Lola Molina (France), mis en scène par Lélio Plotton, avec Anne-Lise Heimburger et Laurent Sauvage, création sonore Bastien Varigault, création vidéo Jonathan Michel, et création lumières Françoise Michel Dolly est une gamine capable de boire un chocolat chaud, de mâcher un chewing-gum et de fumer une clope en même temps. Elle a des tatouages imaginaires et de vraies tâches de sang dans le cou. Vlad est l’homme au nom qui porte malheur. C’est à l’Etap Hôtel de la Porte de Bagnolet qu’ils deviennent « Vlad et Dolly ». Commence alors une cavale rock et amoureuse, faite de bagnoles, de flingues et de nuits passées dehors. Autour d’eux, la nature et le temps se dérèglent : le soleil ne se lève plus. Elle est sa petite lumière d’aube. Il est son sauveur.
22h30 – lecture
Nico – Sphinx de glace de Werner Fritsch (Allemagne), texte traduit par Pascal Paul-Harang, dirigée par Michel Didym assisté de Yves Storper, avec Odja Llorca, musique Philippe Thibault et Vassia Zagar
Elle était la chanteuse du légendaire groupe Velvet Underground, elle a défilé pour Coco Chanel, a joué dans La Dolce Vita de Fellini et a posé pour Andy Warhol. Elle a côtoyé les plus grands musiciens de rock, qui étaient aussi de grands poètes : Bob Dylan, Lou Reed, Leonard Cohen, Jimi Hendrix et surtout Jim Morrison, qui l’a encouragée à composer ses propres chansons. Alors qu’elle avait grandi dans une Allemagne nazie en guerre, Christa Päffgen commença une vie créative et auto-destructrice à Paris, New-York et Ibiza. Elle était muse et déesse, d’une chaleur maternelle et d’une froideur germanique, créative et proche de la mort, un sphynx de glace. Vers la fin de sa vie, elle projeta d’écrire plus : des poèmes et son autobiographie. A travers un monologue furieux, le dramaturge Werner Fritsch fait de l’immense icône pop qu’est Nico un monument.
suivi de – DJ set / Alex Rook
Samedi 25 août
11h et 17h15 – spectacle de rue
Hémilogue Une création du collectif Akalmie Celsius, texte Marion Vincent, mise en scène et en espace Manon Delage, avec Pierrick Bonjean et Hannah Devin « C’est ici que ça s’est passé, un fait réel dans son contexte le plus proche, le plus réaliste. L’histoire d’une disparition. » Vous attendez au point de rendez-vous qui vous a été donné par téléphone. Vous venez pour écouter l’Hémilogue, un échange mystérieux en plein espace public, une conversation dont on ne saisit que des bribes et qui pour cette raison, aiguise votre curiosité. Un conte urbain raconté en pleine rue, une histoire de destins croisés, de solitudes qui se dévisagent de loin et ne se rencontrent jamais. Délits de faciès, faits divers glauques et autres disparitions irrésolues : une plongée dans les eaux troubles de notre imaginaire collectif.
14h – lecture
Les tout-terrain de Volker Schmidt (Autriche), texte traduit par Nicolas Gessner, dirigée par Julia Vidit, avec Éric Berger, Thomas Blanchard, Marie-Sohna Condé, Johanna Nizard, Louise Orry-Diquiéro, Alexiane Torrés et Souleymane Sylla
Là où la nature rencontre la ville… Anna, une architecte d’intérieur reconnue, a tout ce dont elle pourrait rêver : une famille, le confort, la santé. Mais alors qu’elle réalise qu’elle est au zénith de sa vie, celle-ci lui semble être une prison. Anna va alors commencer à agir de manière étrange et méthodiquement détruire sa jolie petite vie. Peut-être à cause de la mort de son fils qu’elle n’a jamais pu accepter ? Au moment où elle entreprend une relation avec Thomas, le petit ami de sa fille, la situation monte encore d’un cran et les catastrophes se multiplient dans son monde idyllique.
16h – conférence Le prisme du politique Par Olivier Neveux, professeur d’études théâtrales à l’École Normale Supérieure de Lyon. Devant l’inflation actuelle d’œuvres, de démarches, de gestes « politiques », on s’interrogera : Et si la politique n’était pas un thème, un contenu, mais une certaine façon de porter le regard sur la réalité ?
18h – mise en espace
Philoxenia de Clémence Weill (France), dirigée par Éric Lehembre, assisté d’Agnès Francfort, avec la troupe amateurs du Bassin Mussipontain à l’Espace Saint-Laurent, Pont-à-Mousson
Un coin de campagne paumé et verdoyant d’Europe occidentale. La résidence secondaire de Gerhart et Frances. Les douze membres d’une famille se retrouvent pour leur traditionnelle réunion estivale : un repas de famille. Hors d’œuvre : on frôle le « point Festen ». Mais l’excellente gestion commune du secret de famille / secret d’affaire permet de maintenir les apparences. Car oui, cette famille est aussi le conseil d’administration d’une grosse entreprise. Ici les dossiers CONFIDENTIELS circulent comme des plateaux de verrines. Plat principal : on aborde enfin le véritable sujet de cette réunion : qui votera pour la mise sous curatelle du grand-père, Papou ? Six mois que le vieux semble avoir perdu la tête. Il est temps de trancher enfin sur cette question qui déchire l’unité familiale…
20h45 – lecture radiophonique
La brèche de Naomi Wallace (USA), texte traduit par Dominique Hollier, mise en ondes Pascal Deux, avec Quentin Baillot, Thomas Blanchard, Bertrand de Roffignac, Louise Orry-Diquiéro, Glenn Marausse, Julie Pilod et Souleymane Sylla, musique Frédéric Fresson enregistrée en public à La Mousson d’été, une réalisation de France Culture.Ce drame prend place entre les années 1970 et 1990, opérant des allers et retours entre les époques. Quatre adolescents se risquent à un jeu dangereux qui échappe à leur contrôle. Les effets de cette violence résonnent encore dans leurs vies d’adultes.
23h – les impromptus de la nuit
Des nouvelles du monde écrites en résidence à l’Abbaye des Prémontrés par des artistes de la Mousson d’été avec Davide Carnevali et Joseph Danan. suivi de – DJ set / Ben Unzip
Dimanche 26 août
11h et 17h15 – spectacle de rue
Hémilogue
14h – lecture
Présence(s) de Pascale Henry (France), dirigée par l’autrice, avec Marie-Sohna Condé, Glenn Marausse, Bénédicte Mbemba, Louise Orry-Diquiéro et Alexiane Torrès
Tout commence par un rêve. À la suite d’un cauchemar où un distributeur de billets lui affirme que la propriétaire de sa carte de crédit est décédée, ELLE, une femme d’une quarantaine d’années, se retrouve plongée dans une enquête criminelle intérieure. Elle s’adresse à elle-même une rivière de mots et de questions, cherchant à se prouver qu’elle est bien vivante. La recherche des preuves sera interrompue par un appel de sa fille. On retrouve l’adolescente dans un coin de rue où elle a l’habitude de rencontrer ses amis. Là où ils façonnent un monde à leur image, pressés de vivre et d’aimer. D’un tableau à l’autre une présence étrange les accompagne. D’une génération à l’autre se dessine alors l’écho changeant d’un même monde où les rêves cherchent une issue.
16h – conversation
Mettre en lecture et mettre en espace La multiplication des lectures publiques des textes dramatiques engendre des responsabilités nouvelles et parfois des incompréhensions. Des « metteurs en lecture » et des auteurs présents à la Mousson d’été feront le point sur les façons de « faire entendre » les œuvres.
18h – lecture
Excusez-nous si nous ne sommes pas morts en mer de Emanuele Aldrovandi (Italie), texte traduit par Federica Martucci et Olivier Favier, dirigée par Ivica Buljan, avec Alain Fromager, Charlie Nelson, Didier Manuel et Johanna Nizard
Dans un futur pas si lointain, l’exacerbation de la crise économique a transformé l’Europe en un continent d’émigrants. Des citoyens européens tentent de rejoindre clandestinement à bord d’un container des pays plus « riches » dans l’espoir d’un futur meilleur. Les quatre personnages de cette histoire sont deux européens, le Robuste et le Grand, une jeune femme d’Afrique du Nord contrainte d’émigrer à nouveau, la Belle, et le propriétaire du container, le Gras. Le voyage sera dur : la faim, la soif, la mer, la peur, la mort… Un voyage qui est à la fois un mirage et un cauchemar.
20h45 – lecture
The writer de Ella Hickson (Angleterre), texte traduit par Dominique Hollier, dirigée par Ramin Gray, avec Quentin Baillot, Alain Fromager et Julie Pilod
« Je veux de l’émerveillement. C’est comme si j’avais besoin de sang. Tout le temps. Et tout ce qui est un peu moins que ça me déprime profondément. Ça me donne envie de mourir ». Une jeune autrice se bat contre le statu quo mais découvre que gagner en créativité a un coût. Elle cherche désespérément un moyen de s’exprimer et encore plus d’être écoutée – en insistant sur les conventions, l’autorité, les mœurs et le pouvoir. Elle finit par ouvrir de nouveaux horizons mais peut-elle défendre ou maintenir un espace qui est en dehors du système ? Elle veut changer la face du monde. Mais une nouvelle façon de penser nécessite aussi une nouvelle histoire.
22h30 – lecture
Les chroniques de Peter Sanchidrián : une flamme de José Padilla (Espagne), texte traduit par Victoria Mariani, dirigée par Michel Didym assisté de Yves Storper, avec Odja Llorca, Glenn Marausse, Catherine Matisse et Emeline Touron, musique Philippe Thibaultsuivi de – DJ set / Dee Doo
Lundi 27 août
14h – lecture
Un corps de Geir Gulliksen (Norvège), texte traduit par Marianne Ségol-Samoy, dirigée par Jean-Thomas Bouillaguet, avec Quentin Baillot, Marie-Sohna Condé et Charlie Nelson, musique Philippe Thibault
Masha arrive en Norvège et tombe amoureuse d’Ole qui travaille dans l’entreprise où elle fait le ménage. Elle apprend la langue, se trouve un autre travail. Masha est un corps qui avance seul. Qui s’éloigne de tout ce qu’il connaît, de tout ce qu’il a appris, de tout ce qu’il sait. Un corps qui ne comprend pas lui-même ce qui lui arrive et accepte qu’on le touche. Ole veut être un corps pour Masha mais sans jamais vraiment comprendre ce que cela implique. Quand Masha ne veut plus être un corps pour lui, quand elle préfère être un corps pour un autre, alors il veut mettre ses mains autour de son cou et qu’elle soit à sa merci. Un Corps est un texte sur l’amour, le désir, la sexualité, l’attirance que provoque le physique d’un être humain.
16h – conversation
La dispute Cette dernière saison, une polémique a opposé les tenants du « texte » (écrit par un auteur) comme élément capital d’un spectacle, à ceux qui le considèrent comme secondaire, voire inutile. Nous invitons à un débat d’idées Nathalie Fillion et Pascale Henry, toutes deux autrices et metteuses en scène. Qui défendra quoi dans cette disputatio, élément traditionnel d’enseignement et de recherche des universités médiévales ?
18h – lecture
La traversée de Josep Maria Miró (Catalogne), texte traduit par Laurent Gallardo, dirigée par Laurent Vacher, avec Éric Berger, Didier Manuel, Charlie Nelson et Julie Pilod
Une jeune fille meurt dans les bras de sa sœur Cecilia, qui l’avait trouvée dans les buissons après qu’elle ai été brutalement battue. Cet événement va alerter les religieux à propos de l’avancement d’un projet humanitaire dans le village où elle travaille, une zone dévastée par la violence et les nombreux besoins des enfants et réfugiés. L’incident sera le point de départ d’un intense voyage émotionnel à l’égard de la foi et des principes éthiques.
20h45 – spectacle
La petite fille de Monsieur Linh d’après Philippe Claudel (France), mis en scène par Guy Cassiers, avec Jérôme Kircher à l’espace Montrichard
Monsieur Linh fuit son pays ravagé par la guerre en quête d’un meilleur avenir pour sa petite-fille. Il ne se sent pas chez lui dans ce pays étranger, jusqu’au jour où il rencontre Monsieur Bark. Celui-ci lui parle surtout de sa femme qui est décédée peu de temps auparavant. Monsieur Linh ne le comprend pas mais l’écoute, avec sa petite-fille sur ses genoux. Ils se rencontrent quotidiennement au parc, sur le même banc. Jusqu’au jour où tout change… Un récit poignant, inspiré de la nouvelle de Philippe Claudel à propos d’un homme qui doit fuir son pays avec le peu qui lui reste.
23h – concert / HOboken Division suivi de – DJ set / Théo Toussaint et Petter Parkeur
Mardi 28 août
14h30 – lecture
Ton plus extrême désir de Dimítris Dimitriádis (Grèce), texte traduit par Michel Volkovitch, dirigée par Véronique Bellegarde avec Thomas Blanchard, Alain Fromager, Glenn Marausse, Catherine Matisse et Johanna Nizard, musique Philippe Thibault
Les personnages du texte du marquis de Sade se réunissent de nouveau pour s’adonner aux exploits érotiques les plus extrêmes, mais cette fois-ci, ils sont dans un état d’immobilité totale. Cette condition change de fond en comble leur projet de vivre ensemble et leurs élans sexuels. Finalement, ils sont condamnés à subir une claustration, un emprisonnement perpétuel. Déchainements érotiques et échanges philosophiques se succèdent, tout en dénonçant une société qui écrase ce qui ne va pas dans son sens.
18h – lecture
Les chroniques de Peter Sanchidrián : 12 vœux de José Padilla (Espagne), texte traduit par Victoria Mariani, dirigée par Michel Didym, assisté de Yves Storper, avec Quentin Baillot, Éric Berger, Marie-Sohna Condé, Didier Manuel, Catherine Matisse, Louise Orry-Diquiéro, musique Vassia Zagar
20h45 – lecture
L’heure bleue de David Clavel (France), dirigée par l’auteur, avec Maël Besnard, David Clavel, Emmanuelle Devos, Odja Llorca, Charlie Nelson et Anne Suarez
Alors que l’Été s’épanouit dans toute sa puissance, un homme, accompagné de son épouse et de leur nouveau-né, revient sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse : une maison de famille sur les hauteurs d’une colline, une vieille bâtisse avec ses couloirs, sa poussière, ses secrets et la chambre du père. Un père malade qui voit son règne s’achever dans la douleur et l’impuissance, entouré de sa fille, de sa femme et de son dernier fils. Il a bâti ce royaume et en a pourri les fondations. La maladie le ronge, décompose son corps et le cœur des autres, de ceux qui lui ont voué leur vie. Le temps d’une journée, toutes les cartes seront rebattues et les figures changeront de main dans une révolution intime à laquelle personne n’échappera.
23h – concert / The Mousson Orchestra suivi de – DJ Set / Étienne C
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