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Et Dieu rata son entretien d’embauche

À la une, Avignon, Décevant, Les critiques, Off, Théâtre

Malgré l’honnête performance de Jean-François Balmer et Didier Bénureau, Le CV de Dieu patine dans le schéma dramaturgique répétitif et manichéen construit par Jean-Louis Fournier.

Dieu serait-il finalement un homme comme les autres, un peu beauf et un peu gauche lors des entretiens d’embauche ? Histoire de s’échapper du Ciel où il s’ennuie ferme, le Saint-Père a décidé de descendre sur Terre pour tenter de se faire engager dans un grand groupe. Son CV tracté sur un diable, le voici dans le bureau du DRH, prêt à faire valoir son chapelet de compétences et ses très nombreuses réalisations. Mené sur plusieurs jours, l’entretien se transforme en vraie-fausse explication de texte de la Genèse du Monde – comment a-t-il créé la mer, les hommes, les animaux, etc. – mais aussi en vaste procès contre ce Tout-Puissant qui n’a pas su empêcher la surpopulation, les ouragans ou la sécheresse du Sahel.

L’entreprise de désacralisation était sur le papier séduisante, mais elle se révèle bien trop manichéenne pour convaincre. Le texte de Jean-Louis Fournier, que l’on a connu plus inspiré, enfile les poncifs comme des perles et s’enferre dans un jeu de questions-réponses plus naïf que piquant. Les sentences de Dieu n’ont d’autres buts qu’animer mollement la galerie avec des calembours vieillots construits à partir d’expressions populaires détournées. Sans surprise, prévisible sur toute la ligne, le schéma dramaturgique, à force de repasser les mêmes plats, perd alors toute sa saveur.

Reste le talent de Jean-François Balmer et de Didier Bénureau sur qui il était, en théorie, possible de compter pour épicer ce ping-pong incongru. Las, les deux vieux lions du théâtre se transforment en machines à jouer. Sans démériter, mais sans complicité naturelle, ils se complaisent dans un jeu monochrome, handicapés par la mise en scène poussiéreuse de Catherine Petit. Malgré l’épaisseur de leurs CV respectifs, eux non plus n’auront pas réussi à enluminer celui de Dieu.

Vincent Bouquet – www.sceneweb.fr

LE C.V. DE DIEU
de Jean-Louis FOURNIER
Mise en scène Françoise PETIT
Avec Jean-François BALMER, Didier BÉNUREAU

Scénographie et costumes Jean Bauer
Lumière Hervé Gary
Vidéo Tristan Sébenne
Son Thibault Hédouin
Collaboration artistique à la mise en scène Vanessa Varon

Coproduction la Pépinière Théâtre et Atelier Théâtre Actuel, avec le soutien de l’Espace Carpeaux de Courbevoie

Durée : 1h15

Off 2018
THÉÂTRE ACTUEL
80, rue Guillaume Puy – 84000 Avignon
Tous les jours du 6 au 28 juillet à 20h45
(relâches les dimanches 15 et 22 juillet)

PÉPINIÈRE THÉATRE
7 rue Louis le Grand – 75002 PARIS
à partir 13 septembre 2018 du mardi au samedi à 19h

23 juillet 2018/par Vincent Bouquet
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2 réponses
  1. Dedienne
    Dedienne dit :
    13 juillet 2018 à 16 h 48 min

    Mon dieu que c est mauvais ! Mauvais texte aucune drôlerie Ballmer en fait cent fois trop ca crie ca gueule
    Qu’ est venu faire Benureau dans cette galère ? Ce texte ne merite meme pas d etre lu c est une perte de temps ….

    Répondre
  2. Ferro
    Ferro dit :
    20 septembre 2018 à 7 h 29 min

    Pas du tout d’accord. Je l’ai vu aussi à Avignon. Ce n’est pas monocorde. C’est une tentative de mettre Dieu au niveau de l’homme avec un humour décalé avec une explication de texte !
    La nouvelle de Fournier est restituée presque dans son intégrité. C’est le mérite de la mise en scène de restituer un texte linéaire et de le faire vivre sur scène.

    Répondre

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