Le comédien Philippe Caubère fait l’objet depuis lundi d’une enquête préliminaire pour « viol » ouverte par le parquet de Paris, selon une information de l’hebdomadaire Le Point. Cela fait suite à une plainte déposée le 27 mars par une Toulousaine de 43 ans. La plaignante a rencontré plusieurs fois l’acteur, notamment à son domicile. Il l’aurait violenté lors de l’une de leurs dernières rencontres en 2011. L’avocate du comédien jointe par Le Parisien « conteste avec la plus grande énergie les accusations de viol » et affirme que son client « reconnaît une relation consentie avec cette femme comme il en a eu beaucoup d’autres ».
Philippe Caubère est actuellement en tournée, il sera au théâtre Liberté à Toulon du 19 au 21 avril, puis du 1er au 16 juin à Montpellier, pour le Printemps des comédiens. L’acteur âgé de 67 ans va devoir répondre aux questions des enquêteurs de la police judiciaire, suite à l’enquête préliminaire pour « viol » ouverte par le parquet de Paris. La plaignante, une groupie de l’acteur, l’a rencontré à plusieurs reprises. La première fois c’était à Béziers en février 2010. Ils se rencontrent à l’issue d’une représentation et échangent leurs numéros de téléphone, puis se retrouvent à Paris. Philippe Caubère l’invite au restaurant, puis à son domicile. Dans sa plainte, la jeune femme évoque une « emprise », s’estimant « complètement soumise » et « en état de stress permanent », « aliénée et dépendante ». Lors de leur dernière rencontre en mars à Toulouse, la relation sera plus violente selon les déclarations de la plaignante. Les investigations ont été confiées au service départemental de police judiciaire (SDPJ) du Val-de-Marne.
« Je tombe des nues », a déclaré sur France Info. « C’est tellement énorme que j’ai pensé que c’était une arnaque ». « C’est complètement invraisemblable. J’essaie de ne pas m’affoler parce que je sais que c’est faux ». Le comédien explique qu’il a « toujours eu une vie sexuelle et sentimentale très libre, je le joue dans mes spectacles, je n’en fais pas mystère », il ne n’en ai jamais caché tout « comme je n’ai jamais caché que j’ai été longtemps client de prostituées, mais le viol c’est une autre affaire. Frapper sur une femme, c’est comme frapper un enfant ».
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
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