Pour les Chercheurs d’âmes, Mokhallad Rasem, metteur en scène irakien associé au Toneelhuis d’Anvers dirigé par Guy Cassiers, est parti d’expériences menées dans des centres d’accueil pour migrants*. Il les compare à une antichambre ouvrant les portes d’un nouveau monde.
La vie qui précédait est de toute manière terminée, la vie suivante ne peut pas encore être initiée. Dans une sorte de limbes, les demandeurs d’asile oscillent entre la nostalgie du passé et la soif d’un avenir encore à conquérir. Cette enclave fait à beaucoup l’impression d’une prison paralysante, mais Mokhallad Rasem plaide résolument en faveur du déblocage de cette sclérose. Il parle d’expérience, lui qui a résidé dans le centre d’asile de Zemst de 2005 à 2006. D’après lui, il est possible, même dans cette phase incertaine de transition, d’ouvrir déjà les portes d’un nouveau monde, vers une nouvelle existence. Une nouvelle âme…
Les Chercheurs d’âmes
Mokhallad Rasem
Performance — Création
Durée: 1h10MC93
6 > 7 avril 2018
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