Un manifeste pour le temps présent, tour à tour drôle et glaçant, où Victor Hugo dénonce une société fondée sur les malversations de la finance.
Un hiver glacial et enneigé des années 1820, à Paris. Terrés dans un appartement sinistre, Zucchimo, un vieil homme ruiné, sa fille et sa petite-fille attendent le coup de grâce : la parade des huissiers venant saisir les meubles. Un homme d’affaires et de magouilles, Rousseline, dégoulinant de suffisance, connaît la vérité sur cette affaire et a donc le pouvoir de rétablir la dignité de la famille. Las, il préfère les faire chanter pour obtenir de force la main de Cyprienne, la jeune fille, promise à un commis de banque trop fauché pour l’épouser… Au cœur du désespoir, surgit Glapieu, bandit au grand cœur, repris de justice philosophe, monte-en-l’air anarchiste, aux manières sans fard et au langage fleuri… !
Victor Hugo dresse le portrait au vitriol d’une société de l’argent. Saisissant de modernité, le texte manie suspense, rebondissements et violente chronique sociale. L’auteur y décrit une société semblable à celle d’aujourd’hui, une société fondée sur les malversations de la finance et en panne d’ascenseur social.
Mille francs de récompense
de Victor Hugo
Mise en scène Kheireddine Lardjam / Cie El AjouadDurée du spectacle : 1h45
| Création | Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine
Dimanche 4 février 15h,
Lundi 5 février 19h,
Mardi 6 février 14h30les 8 et 9 février au Théâtre – Scène nationale de Mâcon (71)
le 9 mars à L’Arc – Scène nationale Le Creusot (71)
du 13 au 15 mars à la Comédie de Saint-Etienne – Centre dramatique National (42)
du 22 mars au 8 avril au Théâtre de l’Aquarium – la Cartoucherie (75)
fin mai, au Festival Théâtre en mai à Dijon (21)
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