SWING Museum ou l’histoire dansée d’un surprenant musée aux œuvres bien vivantes…
Seul dans une salle d’exposition déserte, un gardien de musée pique du nez et s’endort. Entouré de quatre sculptures aux formes organiques, il plonge au cœur d’un rêve étrange. Un songe fabuleux au cours duquel il se transforme en une de ces statues intrigantes.
Ces présences, mi-humaines, mi-végétales et que l’on surnomme « oscyls », forment une famille de personnages fantastiques, du plus petit au plus grand, semblables à de mystérieuses créatures sous-marines ou encore un banc de nuages qui, tombés du ciel, se seraient pétrifiés.
C’est un interdit connu des plus petits : au musée, interdit de toucher ! Mais au pays des rêves, on se fiche bien des règles. Et c’est le gardien lui-même qui ose poser ses doigts sur la surface lisse des statues fascinantes.
Dès lors, tout bascule dans une dimension fantastique. La main du gardien agit telle une baguette magique, les statues inertes vont s’éveiller, prendre vie et se mettre en mouvement. Du premier contact à la franche poussée en passant par la caresse, il n’y aura qu’un pas dansé.
En présence du danseur, les sculptures basculent, tournoient, se penchent et entrent dans la danse. Elles se prêtent à des duos et des corps-à-corps. Et éprises de liberté, elles impriment leur propre rythme, leur propre mouvement semblant parfois maîtres du jeu.
Surpris par leurs réactions inattendues, le gardien va alors vivre une aventure extraordinaire. En effet, quand ils se mettent à bouger, les oscyls revêtent une foule d’identités qui surprennent. Sont-ils des prolongements du corps du danseur, des hommes ou des femmes ? Des amis, des alter ego, des camarades de jeu ou des adversaires ? Sont-ils des marionnettes, des peluches, des doudous avec qui on échange des secrets, des créatures surnaturelles ?
Bienvenue dans un musée empreint de merveilleux, transformé au gré d’images vidéo projetées en trois dimensions, en un espace onirique où tout prend vie et s’anime.
SWING Museum
Chorégraphie : Héla Fattoumi – Éric Lamoureux
Plasticien, scénographe : Stéphane Pauvret
Interprétation : Jim Couturier
Création lumière : Jimmy Boury
Création costumes : Gwendoline Bouget
Création musicale : Éric Lamoureux5 février : Festival International A Pas Contés, Dijon
7 et 8 février 2018 au Festival international jeune public MOMIX, Kingersheim
Du 27 février au 3 mars 2018 à MA, Scène nationale – Pays de Montbéliard
Date à définir – LE CANTON DU JURA SUISSE (en cours) – Projet TCD
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