Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Maldoror, héros surréaliste maléfique

À la une, A voir, Festival, Festival d'Avignon, Les critiques, Lyon, Off, Théâtre

photo Vankat Damara

Maldoror / Chant 6 est une plongée dans l’écriture incandescente d’Isidore Lucien Ducasse, autrement connu sous le pseudonyme du comte de Lautréamont. Michel Raskine le ressuscite.

Il s’était baptisé comte, tout simplement. D’une enfance passée en Uruguay, son pays de naissance, Isidore Lucien Ducasse a passé le reste de sa courte vie à Paris (il meurt à 24 ans en 1870 dans des circonstances inconnues). Son œuvre est restée inconnue de son vivant. Les surréalistes le vénèrent et le popularisent. Il devient un mythe.

Les Chants de Maldoror se composent de 6 chants. Michel Raskine a adapté le dernier, une course poursuite dans le Paris de 1869, de la rue Vivienne à la place Vendôme en passant par le Panthéon. Maldoror porte en lui la noirceur de l’homme maléfique. Il écrit une lettre à Mervyn, jeune adolescent anglais de 16 ans. «Jeune homme, je m’intéresse à vous. Je veux faire votre bonheur. Je vous prendrai pour compagnon, et nous accomplirons de longues pérégrinations dans les îles de l’Océanie. » Mais il va le conduire à sa perte.

Le texte aux allures poétique et fantastique est sulfureux. Il permet toutes les fantaisies. Michel Raskine s’amuse à le décortiquer avec trois jeunes comédiens flamboyants : Damien Houssier, Thomas Rortais et René Turquois, très élégants dans leur costume cravate, pieds nus. Ils sont lumineux. La mise est en scène est truffée de trouvailles qui renforcent le mystère de ce manifeste adolescent, oublié, rarement lu. C’est une plongée dans la langue imaginaire d’un poète maudit – underground avant l’heure.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Maldoror/Chant 6, d’après le dernier chapitre des Chants de Maldoror, de Lautréamont
Mise en scène de Michel Raskine
Avec Damien Houssier, Thomas Rortais, René Turquois
Lumière et régies : Adèle Grépinet
Avec la complicité de Marief Guittier
Production : Rask!ne & Compagnie
Durée : 1h05

Avignon Off 17
Du 7 au 30 juillet à 20h30
Le Petit Louvre – Salle Van Gogh
Relâche les 11, 18 et 25 juillet
Du 10 au 14 octobre 2017
Les Subsistances (Lyon)

13 juillet 2017/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Marguerite, l’enchantement de Jeanne Garraud
Le Quartett envoûtant de Michel Raskine
Michel Raskine crée La Chambre rouge aux Célestins L’éclatante « Chambre rouge » de Michel Raskine
Nos têtes d’affiche de la rentrée
Nature morte de Manolis Tsipos par Michel Raskine avec l'École de la Comédie de Saint-Étienne
Simon GosselinUn Conte de Noël, la nouvelle grande épopée familiale de Julie Deliquet
Michel Raskine met en scène Le Président de Thomas Bernhard
Michel Raskine s’en laisse conter
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut