En 2001, au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, puis au Festival d’Avignon, Alexandre Haslé, avec ce spectacle d’une heure, fait événement: on découvrit un texte, et quel texte, la pluie , pièce aussi courte que juste de l’auteur australien, Daniel Keene, alors aux balbutiements de ses succès en France. On découvrit, pour certains, la puissance dramartugique d’un seul en scène avec des masques et des marionnettes, puissance inspirée à Alexandre Haslé par ses trois années de travail auprès de la grande Ilka Schönbein. Le tour de force est là: traiter d’un sujet, la shoah, tout en délicatesse, sans grands effets, avec la complicité de marionnettes à l’humanité éclatante, véritables prolongements du corps d’Alexandre Haslé et vice versa. On marche sur le fil tendu, bientôt brisé par le temps, de la mémoire d’Hanna qui, il fut un temps, se voyait confier des objets, toutes sortes d’objets, par des inconnus juste avant qu’ils ne montent dans des trains. Quinze ans après, Alexandre Haslé recrée cette pépite de spectacle car il y a du sens, l’actualité nous le rappelle, à faire entendre le témoignage d’Hanna, ni victime ni bourreau, à le transmettre… le temps d’une heure à la beauté inoubliable. Dossier de presse.
La pluie Daniel Keene / Alexandre Haslé [re création 2016 au Lucernaire ]
texte Daniel Keene traduit par Séverine Magois © éditions Théâtrales
fabrication, mise en scène Alexandre Haslé / Cie Les lendemains de la veille
avec Alexandre Haslé et la complicité de Manon Choserot
Ce spectacle est soutenu par les Tréteaux de France, CDN dirigé par Robin Renucci.Lucernaire, Paris
du 12 octobre au 26 novembre 2016 à 19h puis en tournée
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