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Jerk Off 2016, festival des cultures Queer

Danse, En bref, Paris, Théâtre
photo François Stemmer

photo François Stemmer

C’est la neuvième édition de Jerk Off. Il se déroule du 15 au 24 septembre 2016. Une année un peu particulière car semée d’obstacles. Comme tous les porteurs de projets culturels le savent, rien n’est jamais acquis et il faut toujours se battre pour faire vivre les festivals. C’est la raison pour laquelle nous remercions nos partenaires, les artistes, les lieux qui nous accueillent et nos ami.e.s de faire en sorte que Jerk Off continue d’exister dans un contexte économique de plus en plus contraint.

Nous continuerons de nous battre pour Jerk Off car nous savons l’importance des espace-
temps culturels au pluriel et l’importance des rencontres, artistiques et humaines. Mais n’est-ce pas la même chose?

Il faut entendre et comprendre l’émergence pour ne pas qu’elle s’éteigne. Avec ce
festival, nous avons pour objectif de soutenir les artistes émergents en les accompagnant
vers de nouveaux publics, en offrant un moment qui permet de passer de l’émergence à
la reconnaissance. En construisant un espace de liberté artistique pluridisciplinaire, un bien qu’il faut entretenir en encourageant les créateurs en devenir à rencontrer leur public.

Un espace de liberté tout court, soucieux d’offrir une visibilité à la diversité des points de
vues et des représentations.

Dans une époque où nous avons plus que jamais besoin de projets qui affirment une ouverture à l’altérité et à une parole artistique libre, sensible et sans discrimination,
Jerk Off ne doit pas disparaître. Edito de Bruno Péguy et David Dibilio.

empreintE des performeuses floZif & Solstix est performance visuelle et sonore autour du rapport entre les corps et la mémoire en ouverture de Jerk Off

A travers la manipulation de cordes, les deux interprètes travaillent autour de l’impression—impact physique des traces laissées sur la peau au fil des attaches-détaches. Inspirées par l’art particulier du Kinbaku japonais, les artistes interagissent en silence pour ne laisser place qu’aux traces sur la peau, témoins des gestes et tensions multiples. Les corps sont tendus, entre attachement et détachement, entre sensibilité, force et lâcher-prise. Un lien physiquement présent quand les cordes enserrent les membres, le souvenir de celui-ci quand elles se détachent. le jeudi 15 septembre à 21h au Cirque Électrique

15 septembre 2016/par Dossier de presse
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