S’il est une phrase que les parents et les époques n’ont pas peur de rabâcher, c’est bien : « Passe ton bac d’abord »…
Mais pour Ferdinand Faure, promis à de basses études et même voué par sa mère aux bigoudis et aux rouflaquettes, c’est en mai 1968 que tombent en même temps le bachot… et quelques pavés.
Épisode crucial de L’Homme qui danse à découvrir enfin in extenso, Le Bac 68 est aussi le moyen de pénétrer dans l’univers de Caubère avec un spectacle un peu plus bref que les autres, mais pas pour autant moindre. Car en revenant sur « les événements historiques qui ont bouleversé la société occidentale », il revendique une liberté qu’on aurait tort de croire acquise.
« Les choses n’ont plus jamais été après ce qu’elles étaient avant, n’en déplaise aux méchantes langues et mauvais esprits qui ne sont pas les derniers pourtant à profiter encore des progrès, de société en particulier, qui en sont issus, écrit Philippe Caubère. En ces temps de révisionnisme général, il me semble que rappeler ceci, sous une forme comique, et populaire qui plus est, tient presque du devoir civique et républicain… ! » Dossier de presse.
Le Bac 68
spectacle écrit, mis en scène et joué par Philippe Caubère
lumières Claire Charliot
son Mathieu Faedda
styliste Christine Lombard
production : La Comédie Nouvelle I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
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