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Louise attaque

À la une, A voir, Danse, Les critiques, Lyon, Paris
photo Katja Illner

photo Katja Illner

Avec Mille Batailles la canadienne intrépide Louise Lecavalier s’offre une transe partagée avec Robert Abubo. Et la danseuse magnifique qu’elle est de jeter son corps dans la bataille.

Louise Lecavalier c’est un peu une histoire de la danse a elle toute seule : il y a les années Edouard Lock, le chorégraphe canadien dont elle sera la muse, et qui lui offre sur un plateau -de danse- la reconnaissance internationale. Puis les rencontres au sommet dont une, avec David Bowie sur la tournée Sound & Vision, marquera Louise pour toujours. Puis viendra le temps des interrogations – et des blessures. Lecavalier finira par se réinventer interprète de Benoît Lachambre entre autre dont I is Memory reste dans nos… mémoires à tout jamais.

Depuis 2006 et la création de sa compagnie Fou glorieux Louise Lecavalier navigue de projet en projet. En 2012 elle signait So Blue, saut dans l’inconnu : la chorégraphie. Mille batailles prend aujourd’hui la suite sous la forme d’un solo qui peu à peu s’étire en duo. Dès le départ, dans un carré de lumières création Alain Lartie), la soliste éblouissante qui se réinvente en permanence enchaîne les mouvements de bras dans une transe mélodieuse. En arrière fond le musicien Antoine Berthiaume accompagne cette danse speedée qui donne à Louise des allures de ballerine sous acide.

L’entrée en jeu de Robert Abubo fausse la partie : la plateau devient un ring, la joute se fait physique. Il y a des moments formidables comme les deux interprètes tête au sol qui semblent grimper sur le mur de scène ou ces roulades au sol à l’infini. Il y a également des passages plus faibles qui versent dans l’illustration de la bande-son aux motifs électroniques; Mille batailles manque alors de tension.

Reste Louise Lecavaler sous toutes les coutures -capuche vissée sur la tête qui laisse parfois une mèche blonde se rebeller. Et ce n’est rien de dire que c’est déjà un spectacle en soi. Tous les états de corps, tous les rôles de Lecavalier comme réunis en une seule danse. Pour Mille batailles la chorégraphe s’est souvenu du chevalier inexistant d’Italo Calvino. Louise Lecavalier n’a jamais cesser de jeter son corps dans la bataille. Et nous de l’aimer…

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

Mille batailles chorégraphie Louise Lecavalier avec Louise Lecavalier et Robert Abubo, musique live Antoine Berthiaume

Cenquatre Paris jusqu’au 9 avril (www.cenquatre.fr)
Festival TransAmériques Montréal du 31 mai au 2 juin ( www.fta.ca)
Biennale de la Danse de Lyon 26 et 27 septembre 2016 (www.biennaledeladanse.com)

8 avril 2016/par Philippe Noisette
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1 réponse
  1. Karminhaka
    Karminhaka dit :
    9 avril 2016 à 22 h 53 min

    Vrai phénomène scénique, tant en terme d’endurance que de vitesse d’exécution, Louise Lecavalier promet, à chacune de ses interprétations, de reconduire la sidération du spectateur devant ses prestations. Car, en matière de danse, on a beau être confronté à la virtuosité, tant chorégraphique que physique, avec Louise Lecavalier, un registre supplémentaire s’installe, une manière de persistance d’un corps rompu à déployer une énergie folle, quand bien même il aurait été en proie à de sérieuses blessures.

    Répondre

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