Herman Diephuis offre à quatre danseurs burkinabè, deux femmes, deux hommes, une chorégraphie sur mesure et, pour en accompagner l’entrée en scène, le jazz tendre et les drums de Max Roach.
Quatre danseurs, vêtus de noir, dont le destin paraît lié, aussi, lorsque l’un tombe les autres le relèvent, du moins avant que ne vienne le temps de la querelle et de l’insulte. Alors le quatuor devient duo puis solo. Chacun y retrouve sa partition dans le blues brumeux de Memphis Minnie et Big Mama Thornton…
Musique sensuelle et sexuée, les doigts, la main, le bras sont au service du dire et du sourire car l’humour est là pour déjouer la fièvre. Hymnes nationaux confondus dans une ironie comparse.
Une danse urgente, ample, nécessaire, sans visa ni frontière, à fleur d’humain. Jusqu’à la transe sous le rock rugueux et bagarreur d’Ike et Tina Turner.
Jusqu’aux mouvements retrouvés dans le silence. Jusqu’au geste final des sprinters sur la ligne de départ.
« Je danse donc je suis » comme ils disent.
Objet principal du voyage
Conception, chorégraphie Herman Diephuis
Collaboration & interprétation Ousseni Dabare, Romual Kabore, Salamata Kobre, Adjaratou Savadogo
Conseil artistique Dalila Khatir
Lumière Sam Mary
Son Emmanuel Hospital
Production Association ONNO
Coproduction Le Phare / Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie Accueil Studio, Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon, Programme Résidences, Centre Chorégraphique National de Tours Accueil Studio, ARCADI (Aide à la production et à la diffusion pour la saison 2013-2014)
Soutien CDC – La Termitière Ouagadougou (BF), mise à disposition du studio
L’association ONNO est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication, DRAC Île-De-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique
Durée du spectacle : 1hTarmac
Du 9 mars au 12 mars 2016
mercredi, vendredi à 20h
jeudi à 14h30
samedi à 16hDans le cadre de Traversées Africaines
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