Au lendemain d’une révolution manquée, une jeune femme s’infiltre auprès du président. Elle renforce son discours et l’incite à la répression pour souffler sur les braises de la contestation.
Un thriller politique explorant l’intimité d’un engagement aussi vital que destructeur.
Une figure erre dans l’espace vide où elle s’est enfermée. Une heure durant, dans un souffle, elle convoque ses souvenirs qui prennent vie sous nos yeux. Sa traversée de l’université en ébullition. L’écriture de son premier discours. La peur du gouvernement face à la montée de la contestation. L’enterrement d’un militant abattu. L’enlèvement d’un cadre en représailles. Une province au bord de la rupture. Et elle, à contrecoup des événements, qui déploie toute son énergie à agir pour une société émancipée et libérée de son gouvernement.
Le matériau historique de l’après-68 français a servi à la construction de ce récit où se croisent la petite et la grande histoire. Dans le tourbillon des événements, cette figure énigmatique questionne notre sentiment de dépossession, le poids des émotions et des idées. Pas de pathos, pas de leçons, mais l’expérience d’un engagement profond et nécessaire.
L’âme rongée par de foutues idées
Texte et mise en scène de Guillaume Lambert
Jeu de Lucie Leclerc
Lumières de Gauthier Ronsin
Compagnie L’instant dissonant
Durée 1h23, 24 et 25 février 2016
20h30
Bouffon Théâtre
26-28 rue de Meaux, Paris 19e
Métro Colonel Fabien ou Jaurès
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !