Lorsqu’au cours d’un travail commun Jean-Baptiste m’a fait découvrir l’ouvrage William Shakespeare écrit par Victor Hugo, réflexion puissante sur le génie, j’ai d’abord été frappé par cet étrange paradoxe : comment ce livre pouvait-il être à ce point si extraordinaire et si méconnu ?
Pourquoi ne figure-t-il pas au programme de français des écoles, au bac de philo, à l’étude à l’université ou en classes préparatoires ?
Étrangement, et contrairement aux Anglo-Saxons, nous autres français regardons avec méfiance celui qui dépasse, qui mène les autres, qui tente de se hisser vers l’excellence à force de labeur.
L’exceptionnel nous semble suspect !
Et de fait, il semble que la figure du génie soit chez nous galvaudée, chacun se déclare génial ou ordinaire, à part égale avec son voisin, évacuant a fortiori l’image d’un génie travailleur, d’un
modèle à suivre. Un souci égalitariste a fini par susciter de la défiance face au démesuré, face à la valeur, face à l’unique. Extrait de la note d’intention de Baptiste Belleudy.
Ecce Deus, le génie selon Victor Hugo
Orchestré et interprété par
Jean-Baptiste Ponsot
mise en scène de Baptiste BelleudyStudio Héberthot
Du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 17h jusqu’au 3 janvier.
Du mardi au samedi 19h
Le dimanche à 17h
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