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Michel Aumont : « Ce Lear m’emballe ! »

À la une, Paris, Théâtre
photo Christopher Vootz

photo Christopher Vootz

Il est le nouveau Lear de la rentrée. Après Serge Merlin au TNP, et Philippe Girard à Avignon, Michel Aumont endosse le personnage de Shakespeare. Cela faut des années que le metteur en scène Jean-Luc Revol souhaitait monter cette pièce avec lui. Rencontre avec le comédien dans sa loge du Théâtre de la Madeleine.

C’est un rôle en or pour un comédien, Jean-Luc Revol vous a fait un cadeau !

Effectivement c’est un rôle magnifique. Je suis très reconnaissant de me l’avoir confié. Mais je suis passé par des affres insupportables parce que cela me faisait très peur. Ce n’est pas parce que j’ai beaucoup d’expérience et que j’ai beaucoup joué que je suis de plus en plus à l’aise. C’est le contraire qui se passe. J’ai été impressionné par le rôle. Je craignais aussi la comparaison avec les autres versions récentes.

Cette version est justement différente de celle d’Olivier Py ou de Christian Schiaretti. L’action se passe en 1928, Lear est un magnat du cinéma.

C’est assez proche de ce qu’avait fait Luc Bondy avec Michel Piccoli par rapport à l’époque. Jean-Luc Revol voulait retrouver une époque équivalente à la grande crise de 29. Car la pièce est une crise.

C’est aussi une pièce sur la crise d’un homme qui petit à petit s’enfonce dans la vieillesse.

Il dit très souvent tout au long de la pièce « attention je ne veux pas devenir fou ». Je suis parti de l’idée qu’il n’est pas fou au départ de la pièce. Il le devient petit à petit. Il est très excessif, pas très équilibré. La pièce débute par une invraisemblable colère au moment de la division de son royaume contre Cordelia. Il a des réflexes hystériques. Dans mon idée il est déjà un peu atteint. Et la descente pour un acteur est intéressante. Elle se fait graduellement. Et à chaque nouvelle scène on voit qu’il a descendu quelques marches et qu’il s’avance lentement mais sûrement vers la fin. Le personnage qui peut paraître antipathique et méprisant au départ perd petit à petit ses défenses. Il est démuni. Et il finit beaucoup plus sympathique puisqu’il a compris qu’il n’était pas supérieur aux autres.

En fait vous interprétez différents personnages, puisque à chaque apparition sur scène, on découvre un nouveau Lear

Ce que vous dites me fait plaisir car c’était exactement l’effet recherché. Shakespeare l’a écrit comme cela. La trajectoire de ce personnage est magnifique. En fait je suis très heureux après avoir eu peur de jouer. La pièce m’emballe !

C’est l’une des pièces les plus compliquées de Shakespeare avec ces différentes intrigues.

C’est vrai il y a beaucoup de personnages. Et c’est vrai qu’à chaque fois que je l’ai vue j’ai eu du mal à suivre le fil. Et Jean-Luc Revol a bien éclairé la pièce.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

20 septembre 2015/par Stéphane Capron
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