La chorégraphe Odile Duboc est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi. « C’est l’une des grandes dames de la scène chorégraphique qui disparaît, l’une des pionnières de la danse contemporaine française« , a déclaré le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, dans un communiqué. Ses nombreuses mises en scène de spectacles et d’opéras sont autant de ponts jetés entre le mouvement, la musique et l’art plastique, a-t-il ajouté. Odile Duboc avait créé le Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort. Un centre qu’elle a dirigé pendant 18 ans jusqu’en 2008. Danseuse classique, Odile Duboc a enseigné la danse dans les années 70 à Aix-en-Provence dans son école des « Ateliers de la danse », avant de créer en 1983 sa propre compagnie « Contre Jour ». L’australienne Joanne Leighton avait été nommée au début de l’année pour prendre sa succession à Belfort.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Oui rendre hommage à Odile Duboc, une de ces femmes artistes qui ont fait avancé de beaucoup le point de vie sur l’art, l’angle de vue sur la vie de l’art, encore une belle chorégraphe après Pina Bausch, chacune laissant des traces et pour longtemps. Ces femmes qui cherchent de leur vivant, partagent, et ensuite laissent des chemins de vie derrière elles, des pistes, elles transmettent surtout avec la plus grande générosité pour permettre aux autres de continuer ce qu’elles ont entrepris… merci
A l’entrée des grandes usines de Sochaux , une performance d’Odile et ses danseurs sous les yeux des ouvriers qui viennent de quitter leurs postes sur les chaines de montage : la marque d’Odile sera indélébile en Nord Franche Comté … Son Centre National Chorégraphique a habité un casernement de Vauban .Dès son arrivée c’est dans les combles de ce momument historique d’ailleurs que les belfotains sont tombé amoureux de cette artiste venue de Provence . Projet de la matière, 3 boléros … Que de belles contribitions à l’art de la danse magnifiées par la lumière de Françoise Michel. Profond respect du public – le grand public aussi et surtout – sans conscession pour autant , réflechir, proposer ,expliquer, toucher … Odile Duboc manque déjà !