Comment ne pas être bouleversé par Camille Claudel, femme libre et artiste de génie que l’abandon de Rodin, l’isolement et le manque de commandes poussèrent à la misère et au désespoir. Internée pendant trente ans, Camille Claudel fut inhumée dans une fosse commune, le carré n°10 dit « le carré des fous », rejoignant ainsi la liste des artistes maudits.
Tel un cri, le texte Camille, Camille, Camille vient rappeler avec force la femme et l’artiste hors du commun qu’elle était au travers d’une écriture à la fois crue et poétique d’où surgissent trois visages, trois corps, incarnant chacun
Camille Claudel à un moment différent de sa vie ; trois voix qui nous supplient, nous heurtent et qui finissent par se rejoindre, par dialoguer avant de retourner à leur solitude.
J’ai voulu que renaisse sur scène celle que l’on a cherché à museler, celle qui réclamait « la liberté à grand cri », liberté de créer, de sculpter, d’exister et poser la question de la place de l’artiste femme dans la société, aujourd’hui.
Camille, camille, camille de Sophie Jabès
Adaptation et mise en scène : Marie Montegani
Avec : Vanessa Fonte, Nathalie Boutefeu, Clémentine Yelnik, et Geneviève Dang
Texte publié chez Lansman
Le Lucernaire
Du 1er octobre au 22 novembre
Du mardi au samedi à 18h30
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