
Si les artistes invités ouvrent des territoires de la pensée, du sens, ils s’ingénient à brouiller les cartes, en mariant des disciplines peu habituées à collaborer (le cirque et l’opéra avec la création de Daral Shaga, la sociologie, les arts plastiques et la musique avecLa Jeune-Fille et la mort, les arts du combat et de la poésie avec KokBatay ou M’appelleMohamed Aliou encore le cinéma et le théâtre avec Le Kung Fu).
C’est donc plutôt à une francophonie «indisciplinée» que le festival des Francophonies convie le public, faite de projets longuement mûris comme ceux d’Alban Coulaud avec Pasca Chevarie, de Marie-Pierre Bésanger avec Manuel Antonio Pereira, de Jean-Luc Raharimanana avec Pierrot Men, comme de rencontres plus récentes (David Gauchard et Sergio Grondin, Armel Roussel et Sarah Berthiaume, Harvey Massamba et Larry Tremblay, Philippe de Coen et Fabrice Murgia).
On retrouvera dans ces pages quelques noms familiers -Dieudonné Niangouna, Wajdi Mouawad, Armel Roussel, DeLaVallet Bidiefono – avec qui des amitiés de travail ont été tissées, mais aussi des invitations nouvelles, fruits de voyages et de rencontres : le bureau de l’APA de Québec, Etienne Minoungou de Ouagadougou, David Paquet de Montréal, Mochélan de Charleroi, Patrick Corillon de Liège. Extrait de l’édito de Marie-Agnès Sevestre
Les Francophonies de Limoges
Du 24 septembre au 4 octobre 2014



 
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