Les mots de Fabienne Périneau me sont parvenus. Les maux de l’enfermement, de la terreur, de la violence et les mots de la délivrance, du courage de ne plus avoir peur. Les mots d’une femme qui tombe, piétinée, et se relève. Lui, il a choisit sa proie, il a commencé par l’adorer, la glorifier, a déclamé son amour à tout vent. Puis, il l’a isolée, enfermée, dénigrée, pour mieux l’humilier, la broyer… Nous connaissons tous des Adèle et des Luba… Que se passe t il derrière les rideaux tirés, les portes fermées ? Fabienne Périneau tire les rideaux, ouvre les portes. Note d’intention de Christine Citti
Adèle parle à Luba, Luba à Adèle. A moins que ce ne soit simplement qu’une femme qui se parle, qui parle à elle-même, depuis son point d’enfermement, ELLE se cherche, cherche à comprendre, cherche à se comprendre, et à travers elle toutes les femmes closes sur elles mêmes par la main de l’homme. Note d’intention de Jean-Louis Martinelli
Je ne serai plus vieille de Fabienne Périneau
Mise en scène de Jean-Louis Martinelli
Avec Christine Citti
Théâtre des Mathurins
A partir du 26 août 2014
Du mardi au samedi à 21H
et en matinée le samedi à 17H
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