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"Dans la colonie pénitenciaire", l'opéra de Philip Glass laisse de marbre à l'Athénée.

Agenda, Décevant, Les critiques, Opéra, Paris
photo Jean-Louis Fernandez

photo Jean-Louis Fernandez

L’américain Philip Glass en a finit avec les opéras grandiloquents. Fini le temps de la magnificence avec « Einstein on the beach » ou «Akhenaton » : des œuvres magistrales. Philip Glass écrit désormais des œuvres pour de plus petites formations. C’est le cas de « Dans la Colonie Pénitentiaire » opéra écrit en 2000 pour un quintette (un quatuor à cordes et une contrebasse). Il s’est inspiré de la nouvelle de Kafka « In der Strafkolonie ». L’histoire d’un militaire sur une île déserte convertie en prison dont le seul but est faire actionner une machine à torturer, une énorme herse qui doit broyer les corps.  

Evidemment c’est noir, très noir même. Les musiciens du quintette et le chef (Philippe Forget) portent un uniforme militaire, les murs du fond de scène sont à nu, et une énorme boîte noire en deux parties coupe la scène en deux. Au fil du spectacle, cette boîte noire va se transformer et devenir la machine à torturer, une machine qui va se mettre à tourner de plus en plus vite. Dans cette histoire, l’officier qui torture sait que son entreprise est amener à prendre fin, alors il prend à partie un visiteur sur cette île déserte en espérant le convaincre du bien fondé de sa barbarie. Heureusement la machine na se dérégler et se détruire. Il y a dans l’écriture de Kafka une montée en puissance que l’on ne retrouve pas dans l’opéra de Philip Glass. Cette partition est décevante. C’est une sorte de contraction de son œuvre depuis trente ans, et c’est malheureusement sans intérêt. La mise en scène de Richard Brunel n’aide pas à faire décoller le spectacle : la mécanique obsessionnelle ne fonctionne pas. Il faut ajouter à cela les voix des deux chanteurs (Stephen Owen  et Michael Smallwood) qui se perdent souvent sur le plateau.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Dans la colonie pénitentiaire

opéra de chambre créé au Théâtre contemporain de Seattle le 31 août 2000

opéra en anglais surtitré

opéra de Philip Glass

livret Rudolph Wurlitzer

d’après le récit de Franz Kafka

direction musicale Philippe Forget

mise en scène Richard Brunel

assistante à la mise en scène Caroline Guiela

dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas

scénographie Anouk Dell’Aiera

costumes Bruno de Lavenère

lumières David Debrinay

son Benjamin Hacot

conception des mouvements Axelle Mikaeloff

chef de chant Jamal Moqadem

avec

les chanteurs :

Stephen Owen L’officier

Michael Smallwood Le visiteur

les comédiens :

Nicolas Henault Un soldat

Mathieu Morin-Lebot Le condamné

Gérald Robert-Tissot Le soldat

le Quintette à cordes de l’Opéra national de Lyon

Nicolas Gourbeix et Jean-Marie Baudour violon

Adrien Tournier alto

Jean-Marc Weibel violoncelle

Benjamin Hébert contrebasse

coproduction : Compagnie Anonyme, Opéra national de Lyon, Opéra de Rouen Haute-Normandie avec la participation artistique du Jeune Théâtre National I avec le soutien d’Arcadi

coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

La Compagnie Anonyme est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Rhône-Alpes et par la Région Rhône-Alpes, et est subventionnée par la ville de Saint-Etienne.

Durée: 1h15

 du mercredi 7 au samedi 17 avril 2010

mardi 13 avril à 19h

mercredi 7, jeudi 8, samedi 10, mercredi 14, vendredi 16 et samedi 17 avril à 20h

matinée exceptionnelle : dimanche 11 avril à 16h

location : 01 53 05 19 19 – www.athenee-theatre.com

plein tarif : de 40 € à 18 €

tarif réduit* : de 31 € à 14 €

athénée théâtre Louis-Jouvet

square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris

M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A-Auber

5 avril 2010/par Stéphane Capron
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