Ambivalence(s) du 22 au 28 mai 2014 à Valence est un festival de créations où les écritures dramatiques contemporaines et la ville se mêlent et se questionnent. À ciel ouvert ou à livre ouvert, artistes et spectateurs sont invités à y investir l’espace public.
Villes invisibles, ville monstre ou ville fantôme, Ambivalence(s) puise dans l’imaginaire urbain avec délectation. (no) sex (no) city, le mot d’ordre de cette quatrième édition ne devrait pas faire polémique – libertin, malthusien ou puritain, il dira ce qu’on voudra bien lui faire dire… Tantôt avec légèreté, tantôt avec gravité, Ambivalence(s) se penchera sur le désir. Car la ville où la multitude se rassemble et se rencontre, croît et se multiplie, la ville où l’on fait commerce de tout déploie aussi, à la nuit tombée, derrière les volets clos, son champ infini de solitudes
Ouvert à la création internationale, le festival s’ouvre aussi cette année à la danse. Parce qu’un nombre croissant d’artistes s’affranchit allègrement des frontières entre les genres, les arts du mouvement sont tout autant que l’art dramatique une modalité d’écriture contemporaine. Norah Krief croisera sa voix à celle de Christine Angot. Aux côtés de Fabrice Melquiot, nous aurons tous, moi le premier, le plaisir de retrouver à Valence Pauline Sales et Vincent Garanger, qui interprètera un certain Docteur Camiski, sexologue de son état… Marion Aubert nous rejoindra pour une résidence d’écriture valentinoise.
Nous aurons le plaisir de présenter, en avant-première à Valence, la création d’Ambra Senatore pour la Biennale de la danse 2014. Pere Faura, étonnant danseur et performeur catalan, créera Sin baile no hai paraíso que le français traduit avec une ambiguïté qui fait mouche : Pas de danse, pas de paradis.
Et pour la soirée d’ouverture, il nous offrira une performance de hula hoop quelque peu provocatrice en lever de rideau d’une Nuit interdite, instructives pièces d’archives cinématographiques sauvées des flammes et proposées par lux Scène nationale. Enfin, pour certaines et certains seulement, tous les soirs après minuit, un concert électro-érotique par GirlNextDoor, où l’on retrouvera
Caroline Guiela Nguyen, des textes de Lancelot Hamelin, et même…
Edito de Richard Brunel
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