Le régime spécifique des intermittents, que le patronat voulait supprimer en raison de son coût, a été finalement maintenu à l’issue des négociations entre le patronat et les syndicat. Mais il a été durci, en attendant l’ouverture de discussions avec l’Etat (avant la fin de l’année) en vue d’une réforme de plus grande ampleur.
Les allocations des 112 000 intermittents indemnisés seront désormais plafonnées à 5.475 euros bruts par mois et un « différé » d’indemnisation est mis en place, pendant lequel les intermittents devront attendre pour toucher leurs allocations. Les cotisations sur leurs salaires vont passer de 10,8% à 12,8% (8% côté employeurs, 4,8% côté salariés), une disposition qui existait mais n’était pas appliquée.
Le texte a recueilli un premier avis positif de trois syndicats (CFDT, FO, CFTC). La CGT et de la CFE-CGC s’y sont opposés.
D’après dépêches et communiqués.
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