Pour cette nouvelle édition de Hors Saison, Arcadi Île-de-France a le plaisir de retrouver deux complices de longue date, la Ferme du Buisson et le Théâtre de Vanves, rejoints cette année par le Tarmac et la Gaîté lyrique. Depuis neuf ans, la manifestation propose une immersion de six jours à la découverte d’une diversité d’écritures chorégraphiques, au gré des chemins franciliens. Pas de fil rouge ni de thématique imposée, mais un véritable kaléidoscope de la création contemporaine : il s’agit d’aller à la rencontre de pièces et d’artistes singuliers, témoins de leur époque, qui n’hésitent pas, pour certains d’entre eux, à ancrer leur discours au cœur des problématiques sociales et politiques.
Ainsi, nous cheminerons entre les propos et les corps engagés du chorégraphe Andréya Ouamba, en écho aux luttes de territoires et d’identités africaines, jusqu’à la Bataille, conçue par Pierre Rigal et Hassan Razak, à l’énergie non moins farouche mais plus ludique dans l’argument. La notion d’identité est par ailleurs interrogée, sur un autre mode, chez Ivana Müller qui s’amuse avec la notion de positionnement au sens physique, politique et social. Quant à Tal Beit Halachmi, elle donne une interprétation viscérale d’un texte de Pierre Guyotat.
Nous croiserons également des démarches plus abstraites, mais dans lesquelles le corps – puisque c’est bien lui qui nous agite – est au centre, comme chez Nacera Belaza ou Myriam Gourfink.
Parce qu’il nous semble important de donner à voir des œuvres désormais passées au répertoire, nous nous autorisons à proposer des projets plus anciens, tels la pièce Múa d’Emmanuelle Huynh, présentée en prélude à sa prochaine création.
En effet, Arcadi accompagne les œuvres dans la durée et rend visibles des parcours d’artistes soutenus au long cours : c’est le cas notamment de Mark Tompkins et Bernardo Montet dont vous découvrirez des pièces plus récentes.
Nous continuerons également à suivre le travail de jeunes artistes comme Maud Le Pladec qui nous exposera sa démocratie sauvage sur fond de percussions et Marlene Monteiro Freitas qui nous ouvrira les portes très privées de son « paradis ». Nouvelle génération rejointe par Mickaël Phelippeau avec une pièce écrite pour un choeur d’amateurs.
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