Montherlant, Guitry, Molière…Michel Fau continue de mettre en lumière les auteurs. Il s’attaque cette fois à Molière avec l’une des pièces les plus compliquées du répertoire. Les alexandrins du Misanthrope sont ardus et les acteurs sont très à l’aise avec cette langue. C’est le point positif d’un spectacle qui néanmoins ne nous a pas fait vibrer.
Michel Fau joue le baroque à fond. Les costumes de David Belugou sont chatoyants. Chaque personnage a sa couleur : le vert pour Alceste, le jaune pour Arsinoé, le bleu pour Célimène. Les costumes illuminent la scène et face à la toile peinte qui représente le détail d’un tableau de Jérôme Bosch, l’ensemble est d’une belle élégance. Les acteurs jouent en frontal devant cette toile avec un éclairage au sol qui renfonce la lumière des visages.
Du coup tout le début de la pièce est très statique et donne à entendre le texte de Molière. Jean-Pierre Lorit dans le rôle de Philinte, Edith Scob dans celui d’Arsinoé ou Julie Depardieu dans celui de Célimène maitrisent parfaitement les alexandrins de Molière. Il n’y rien à dire. Et pourtant on s’ennuie. Il n’y a pas de flamme. L’arrivée de Jean-Paul Muel en Oronte déride un peu l’atmosphère. Il incarne un personnage maniéré, très expressif. Avec lui le deuxième degré voulu par Michel Fau fonctionne à merveille.
Cette version grandiloquente, raffinée, grotesque et précieuse de ce Misanthrope est cohérente avec l’univers de Michel Fau et dans la droite ligne de ses spectacles précédents. Mais on n’a pas réussi à rentrer dans l’univers paranoïaque qu’il décrit. On a peut-être atteint une petite overdose du style Fau ?
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Le Misanthrope
de Molière
mise en scène Michel Fau
assisté de Damien Lefèvre
avec
Julie Depardieu……………Célimène
Michel Fau……………………..Alceste
Edith Scob……………………..Arsinoé
Jean-Pierre Lorit……………Philinte
Jean-Paul Muel……………….Oronte
Laure-Lucile Simon………..Eliante
Roland Menou……………..Clitandre
Frédéric le Sacripan………..Acaste
Fabrice Cals…………………….Dubois
décors Bernaud Fau
assisté de Emmanuel Charles
costumes David Belugou
lumières Joël Fabing
maquillage Pascale Fau
production Théâtre de l’Oeuvre et Théâtre Montansier Versailles
Durée: 2h
> 20h30 du mardi au samedi
> le samedi à 17h
> le dimanche à 16h
comment peut -on dire qu’ on s’ennuie à ce spectacle i le soir ou j’y suis allée le public était completement réactif a ce point de vue de mise en scène ou tout se joue à l’avant scène au début de la pièce ,Alceste nous expose sa situation avec une energie et un phrasé qui nous dérange ,nous subjugue ,et nous emporte . Les costumes de david Belugou sont absolument sublimes et dans l’élégance et ,dans le décalage arrogant
Célimène est une jeune femme de notre génération dans son bon droit et en toute innocence,très belle Julie Depardieu,ljuste a bonne distance ,pour être concernée que par ce qui la concerne !
.Arsinoé ,une sorte célimène telle qu’on se l’imagine , frustée , Edith Scob parfaite dans sons rôle . oronte est excellent dans l’amour de soi poussé à son paroxysme et ltous les acteurs se pretent avec panache à cette mascarade .un pied en juin 1966d et l’autre en 2014i . On rit , on jubile dans la langue de molière si familière !
valentine ritter
meyrieux :
comment peut -on dire qu’ on s’ennuie à ce spectacle i le soir ou j’y suis allée le public était completement réactif a ce point de vue de mise en scène ou tout se joue à l’avant scène au début de la pièce ,Alceste nous expose sa situation avec une energie et un phrasé qui nous dérange ,nous subjugue ,et nous emporte . Les costumes de david Belugou sont absolument sublimes et dans l’élégance et ,dans le décalage arrogant
Célimène est une jeune femme de notre génération dans son bon droit et en toute innocence,très belle Julie Depardieu,ljuste a bonne distance ,pour être concernée que par ce qui la concerne !
.Arsinoé ,une sorte célimène telle qu’on se l’imagine , frustée , Edith Scob parfaite dans sons rôle . oronte est excellent dans l’amour de soi poussé à son paroxysme et ltous les acteurs se pretent avec panache à cette mascarade .un pied en juin 1966d et l’autre en 2014i . On rit , on jubile dans la langue de molière si familière !
valentine ritter
# 8 février 2014 at 21 h 18 min | Merci de nous signaler tout contenu illicite