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Mein Kampf de George Tabori par le Collectif Les âmes visibles

Agenda, Paris, Théâtre

Vienne, la rue du Sang au début du 20°siècle. Schlomo Herzl un vieux juif vendeur de bible et de Kama sutra s’attèle à la rédaction de Mein Kampf, son combat, sa bible pour un monde meilleur.

Son monde: un asile de nuit pour clochards et mendiants où surgit un étrange pensionnaire. Un certain Adolf Hitler, venu tenter le concours d’entrée aux Beaux-arts dans la capitale autrichienne….

Tabori situe l’action de sa pièce dans le sous-sol d’une boucherie : l’asile de nuit qui s’y trouve, et dans lequel évoluent nos personnages, concentre toutes les misères de Vienne : « cambrioleurs, mendiants, étudiants, révolutionnaires, un crève-la-faim et une tantouze qui passe son temps sur les marches de l’opéra », selon l’auteur. Ce lieu forme donc en lui-même une échelle de l’horreur : au dessous, l’entassement ; au dessus, l’abattoir. Une situation qui n’est pas sans rappeler la hiérarchie des camps du système nazi : camp de détention, camp de concentration, camp d’extermination. Si l’abattoir du dessus renvoie aux camps d’extermination, il nous est assez rapidement apparu que notre décor devait quant à lui s’inspirer de l’univers concentrationnaire.

Nous avons voulu que notre décor remplisse une double fonction. Premièrement, il devait se limiter à tout ce qui servait directement à l’action. Mais au-delà, chacun des éléments nécessaires devait être évocateur de l’Histoire. Les lits des clochards de jour renvoient directement aux cages à poule des dortoirs des camps. Le coin cuisine, limité à une planche et des couteaux, devient le premier laboratoire des tortionnaires nazis (symbolisé par le massacre méthodique d’une poule au dernier acte). A jardin, une bassine pour se laver les pieds devient le symbole de l’épuration ethnique voulue par Hitler. A cour, le lit du futur dictateur devient le lieu d’où il rêve son avenir.

Au centre, une immense malle, en bois brut, sans âge, symbole de l’Histoire et de l’errance millénaire de Shlomo et, au-delà, de son peuple.

La pièce se passe en 1900 et quelques, mais le plateau est chargé de tout ce qui viendra ensuite, de tout ce qui naîtra de la relation Herzl/Hitler. A la manière de l’installation « Personnes » de Boltanski, notre plateau sera rempli de vêtements vides, sans vie, jonchant le sol et les murs, dont ils tombent petit à petit. Les murs pleurent, et les vêtements forment au final un tas évocateur de la barbarie nazie.

Extrait de la note d’intention de Makita Samba d’après dossier de presse

Mein Kampf

Texte de George Tabori

Traduction d’Armando LLamas

Mise en scène Makita Samba

Scénographie Stéphane Zbylut

Avec Teddy Atlani, Clémence Brodin, Jeanne Carnec, Rémy Delattre, Maxime Lafay, Alexandre Lhomme, Pauline Lacombe, Pauline Raineri, Louve Reiniche-Larroche

Le Collectif LES AMES VISIBLES

Théâtre Douze

Du 9 janvier au 2 février 2014

Jeudi – Vendredi – Samedi à 20h & Dimanche à 15h

3 janvier 2014/par Dossier de presse
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