Mammame est cette chorégraphie créée en 1985 qui aura parcouru le monde et qui aujourd’hui, devenue pièce du répertoire, fait l’objet de reprises ou de recréations. Plusieurs générations de publics s’y sont retrouvées. Jean-Claude Gallotta qui a l’enfance qui le démange – « Mon enfance court dans mes genoux devenus grands » fait-il dire à Yvan Vaffan – a voulu fouiller plus encore cette idée de transmission entre les générations en adaptant sa chorégraphie pour un public d’enfants, version intitulée l’Enfance de Mammame. Adapter une pièce chorégraphique pour de jeunes spectateurs ne consiste pas à la simplifier ni à la schématiser. Cela consiste plus justement à donner au spectacle une forme narrative par laquelle les enfants peuvent mieux l’appréhender. En danse aussi, les enfants aiment qu’on leur raconte des histoires. Il fallait donc que les tribulations de la tribu Mammame soient mises en conte, que leur aventure ait un nom, que les danseurs deviennent des personnages identifi ables, qu’un conteur-agitateur vienne dérouler sur la scène le fil du récit. L’Enfance de Mammame est donc l’histoire d’une bande de Mammames qui vivaient à l’intérieur du théâtre et faisaient une passion pour le projecteur. Ils s’y réchauffaient, dessous tous ensemble. « Un jour, par mystère, dit Gallotta, le projecteur s’éteint et disparaît. Les Mammames vont alors affronter le froid et le triste. Il existe pourtant une solution, une légende raconte qu’en créant certaines danses, nombreuses et différentes, le projecteur va revenir. Les Mammames entrent en scène et partent vifs, dans leur quête chorégraphique, à la recherche du projecteur disparu. Le lutin Schiotto les présente en chantant et lance la danse des Mammames-enfants. »
« Ocht-oussil ! » conclut le chorégraphe dans la langue même des Mammames. Est-il besoin de traduire ? La danse est bien assez grande pour se faire comprendre. D’après dossier de presse.
L’enfance de Mammame
chorégraphie et mise en scène Jean-Claude Gallotta / assistante à la chorégraphie Mathilde Altaraz / costumes Marion Mercier et Jacques Schiotto assistés d’Anne Jonathan d’après Jean-Yves Langlais / lumières Sylvain Fabry et Jean-Claude Gallotta / musique Henry Torgue et Serge Houppin, musique additionnelle Strigall / distribution 1 Alexane Albert, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Béatrice Warrand et Jean-Claude Gallotta (en alternance avec Stéphane Vitrano) / distribution 2 Alexane Albert, Agnès Canova, Alexandre Galopin, Ibrahim Guetissi, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Stéphane Vitrano / production Centre chorégraphique national de Grenoble avec le soutien de la MC2 : Grenoble
mar 17 > lun 23 décembre 2013 / Paris / Théâtre des Abbesses
ven 17 janvier 2014 / Roanne / Théâtre municipal
mer 5 mars 2014 / L’Onyx / Saint-Herblain
mar 6, mer 7 mai 2014 / Bourges / Maison de la culture
mar 13 > jeu 15 mai 2014 / Le Petit Quevilly – Mont-Saint-Aignan / Scène nationale
mar 20, mer 21 mai 2014 / Vernier (Suisse) / Salle des fêtes du Lignon
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