Nous avons donc tout de suite été intrigués par la pièce « Mademoiselle Frankenstein » de Thierry Debroux. Dès les premières pages nous avons été captivés par le parti pris de l’auteur et par sa façon de nous faire aborder une autre facette du récit de « Frankenstein » qui a été maintes fois adapté au théâtre et au cinéma.
En effet, nous connaissons peu l’auteure de ce chef d’oeuvre de la littérature fantastique, Mary Shelley. Qu’est ce qui a poussé cette jeune femme de 19 ans à écrire une telle histoire et à inventer une telle créature ?
Thierry Debroux réunit dans un huis clos inquiétant et cruel, Mary Shelley et un étrange Lazzaro Spallanzani qui cherche à comprendre la mécanique et les rouages de l’imagination créatrice. La force de cette pièce réside dans l’habile mélange entre récit historique et voyage fantastique dans un monde imaginaire, hanté par les ombres du passé.
Cette pièce nous interroge également sur la science et le progrès, sur les zones d’ombres qui sont en chacun de nous. Et dès lors, la question suivante se pose : jusqu’où peut-on aller pour déterrer les monstres qui sont en nous, alors que nous tentons désespérément de les cacher ? D’après dossier de presse
Mademoiselle Frankenstein de Thierry Debroux
avec Frédéric Gray et Christelle Maldague
mise en scène par Géraldine Clément et Frédéric Gray
du 10 septembre 2015 au 4 février 2016
Un huis clos fort, troublant et inquiétant! Le jeu des comédiens, la sobriété de la mise en scène, l’univers sonore et le décor, accentuent le côté oppressant de cette histoire. Les démons ne sont pas forcément ceux que l’on croit…