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James Chaton Artiste, parrain de la 13ème édition du Festival actoral

Agenda, Danse, En bref, Marseille, Théâtre

Donner un nom, fut-il commun, n’est pas chose facile. La difficulté agite le cerveau des philosophes depuis deux millénaires. Et pour cause. Prenons un exemple : le nom de performance. Une fois prononcé, ou écrit, le nom, dit commun, désigne une chose et rassemble, par le même coup, toutes celles apparentées. Coup de force qui tisse des classes d’objets, qui collecte des singuliers, qui échafaude des parentés. Sous le nom de performance nous trouvons appartenir : Nathalie Quintane, Robert Cantarella, Nosfell,

… Outre le fait qu’ici les noms propres tombent sous la coupe du commun, rien ne nous garantit qu’à la fin nous ayons assisté à une performance. Passé le problème du différé, le nom même de performance implose, tellement il cherche à rassembler des singularités qui se désirent précaires.

Nous aurions donc choisi un mauvais exemple. Essayons d’identifier quelle sorte d’individu s’agglutine sous le nom de spectacle : Les Chiens de Navarre, Lina Saneh, François Chaignaud. Mais ce dernier n’appartient-il pas à la classe de la danse ? Nouvel écueil. Nous pourrions nous rassurer en nommant une lecture pour ce qu’elle est une lecture, mais Jonathan Capdevielle lisant Dennis Cooper viendrait nous porter la contradiction et le coup de grâce.

Ces cas d’école font apparaître l’importance d’une science telle que la nomologie ; une science dont le nom se préoccupe de l’instabilité de ses axiomes et de ses principes, et privilégie d’emblée la prolifération des irrégularités. Une forme de gai savoir des formes à la recherche de nominations à usage unique, comme une ME+ (“mise en scène plus” ou “mise en plus en forme” ou “mise plus sur la forme”…) ou une PM (perfomuse ou perusique ou mumance ou formansique…), ou encore une LP (lectance ou perfure). La nomologie augure d’un savoir à la portée de tous dès lors qu’il revient à chacun d’inventer ses propres noms communs à propos de chaque chose, en tout lieu et en toute occasion. On assiste alors à un récital de noms qui rappelle les langues à leur principe de plaisir et « d’attraction passionnée » plutôt qu’à leur souci d’identification et de communication.

L’Actoral y travaille.

Editorial d’Anne-James Chaton Artiste, parrain de la 13ème édition du Festival actoral

Festival international des arts et des écritures contemporaines

Direction Hubert Colas et Caroline Marcilhac

Du 24 septembre au 13 octobre 2013

MARSEILLE

8 septembre 2013/par Dossier de presse
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