Hortense Archambault et Vincent Baudriller ont été acclamés pendant de longues minutes à l’issue du bilan de la 67ème édition du Festival d’Avignon qui marque la dernière année de leur direction à la tête du festival de Théâtre.
Les deux co-directeurs avaient convié en couverture, Olivier Py, le futur directeur qui prendre les commandes au 1er septembre 2013. « C’est une grande émotion de vivre ce moment avec vous » a affirmé le metteur en scène. « Vous avez réussi le graal : allier l’exigence et la radicalité à l’adhésion du public. C’est l’unique définition du théâtre populaire. Et vous avez donné un grand élan à la dimension internationale. Le Festival est toujours en danger. Il faut le sauver des pratiques marchandes qui l’attendent dans l’ombre. Le monde commence à Avignon. Je ne dirai rien du projet, je le ferai en septembre. »
Puis Vincent Baudriller a annoncé le taux de fréquentation qui atteint les 95% pour 128 000 billets vendus. 13000 spectateurs ont assisté aux propositions gratuites. Les deux artistes associés se sont exprimés chacun leur tour. Stanislas Nordey est revenu sur sa création Par les villages dans la Cour. « J’ai aimé l’écoute et l’attention des spectateurs. Cela donne un espoir et une confiance dans le spectateur et l’être humain » a lancé le metteur en scène. Quand à Dieudonné Niangouna, visiblement touché par l’accueil mitigé de son Shéda à Boulbon, il a enchainé : « J’ai de la douleur. De là où je viens il n’est pas sur de se retrouver. Les écritures mal entendus, et des gens qui viennent cela nous parle, on est pas concerné, on est concerné Il est important que vous soyez là même quand vous n’arrivez pas à comprendre. Vos formations cadenassent le théâtre. Merci pour votre grandeur d’âme. »
Après une minute de silence en hommage à Valérie Lang à la demande d’un spectateur, plusieurs personnes ont pris la parole pour couvrir d’éloge le duo de directeurs avant que le public ne se lève pour une standing ovation de plusieurs minutes.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Autant j’avais été séduite par le IN l’an passé, autant cette année me laisse me laisse un goût amer,une frustration,un profond agacement même…. »Par les villages » interrompu certes par l’orage, ms le peu que j’en ai vu ne m’a pas plu, j’aurais préféré une lecture…Quant à SHEDA, L’ARGENT,LEAR is IN TOWN ,SANS DOUTE je grince des dents en y repensant…Vais-je être obligée d’aller uniqt ds le OFF????
J’étais là l’année de la première édition et j’étais là l’année de la dernière édition. Entre ces deux années, j’ai fermé la porte du « IN » en tant que spectateur professionnel ou devrais-je plutôt dire que le « IN » m’a fermé sa porte d’accès. Personnellement, je ne regretterai pas ces deux directeurs que le public en masse couvre d’éloges.
J’ais lu quelques part dans un article que le public du « IN » était considéré comme un public d’imbécile. Je me sens épargné de ces années de règne, car durant ces années c’est dans le Off que j’ai effectué mes plus belles découvertes.