Un corps apparaît sur la scène, être humain solitaire dans un espace graphique.
D’une parole chaotique, il appelle la musique, attend son destin. Il rencontre un masque en chemin, le passe et devient celui que l’on croit qu’il est : la figure de ce masque. Il danse, mais sa jambe s’immobilise, il parle et sa diction devient bredouillante. Comme s’il était envoûté, il improvise une « langue d’ailleurs » et, porté par un chœur de musiciens, chante son histoire diabolique…
La voix, la parole, le mouvement naissent du corps, et aussi l’énergie, la violence, la joie, le sacrifice ou le cri ; un cri qui clame pouvoir libérer l’individu du masque dans lequel les autres l’enferment. À l’inverse du mythe de Babel, la langue du spectacle propose la réunion des langages ; les syllabes malaxées bouleversent la sémantique, suggèrent une parole légère, joueuse qui rendrait possible la rencontre avec le spectateur, véritable destinataire de la représentation. D’après dossier de presse.
Aïlòviou, Je l’écris comme je le prononce
texte
Didier Galas
mise en scène — Christian Rizzo
scénographie, dispositif vidéo — Jean-François Guillon
musique — Pascal Contet, Joël Grare
lumière — Caty Olive
son — Christian Hauser
accompagnement corporel — I-Fang Lin
accompagnement vocal — Valéry Joly
avec Didier Galas, Pascal Contet, Joël Grare
Production déléguée
Ensemble Lidonnes
Coproduction
Théâtre national de Bretagne – Rennes ; Bateau Feu – Scène Nationale de Dunkerque ;
Avec le soutien de la Spedidam et du Centquatre-Paris
salle Serreau
Mettre en Scène création
vendredi 8 au samedi 16 novembre 2013
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