Armand et Marguerite sont amants. Ensemble, ils vont chercher un endroit, un abri, un espace, plus supportable. Il s’agit de quitter sa ville, sa famille, sa maison, ses amis, quitter la société ou se planquer dedans. Il s’agit aussi de s’affranchir du temps, du temps qui passe et qui l’abîme, elle, chaque jour de plus en plus. Se souvenir de Violetta est librement inspiré de la Dame aux camélias. C’est l’histoire d’une réminiscence, d’un trou noir, d’une mémoire perdue, volontairement. Malgré cette amnésie, un homme tente de vivre mais les fantômes reviennent, toujours. Il se rappelle alors de lui qui s’ennuie et d’elle qui se meurt. Il se rappelle l’avoir aimée.
Caroline Guiela avec Se souvenir de Violetta nous raconte l’histoire de ces deux amants qui tentent par tous les moyens de se consoler d’un monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas. Se souvenir de Violetta est aussi l’histoire de ce glissement vers le corps de l’autre qui petit à petit, jusqu’au délire, devient le seul et unique endroit d’utopie.
Se souvenir de Violetta
Caroline Guiela Nguyen / Les Hommes Approximatifs
Très librement inspiré de La dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, de Se souvenir de Violetta de Caroline Masini et de La reine des neiges d’Andersen
Avec Caroline Arrouas, Emmanuel Cuchet, Ruth Nüesch et Lucas Partensky
Scénographie Alice Duchange
Costumes Benjamin Moreau
Création lumière Jérémie Papin
Création sonore Antoine Richard
Dramaturgie Mariette Navarro
Un projet de la Compagnie Les Hommes Approximatifs
Production Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, le Théâtre National du Luxembourg, la compagnie les Hommes Approximatifs / Avec le soutien artistique de la DRAC Rhône-Alpes , la participation artistique du Jeune Théâtre National
Et la complicité de la Maison des Métallos et du TNP-Villeurbanne
Théâtre de Vanves– 16 > 18 mai 2013
Théâtre Dijon Bourgogne– 21 & 22 mai 2013
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