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Existence : au cœur de la noirceur de l’écriture d’Edward Bond

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Christian Benedetti passe le début du printemps au Studio-Théâtre de la Comédie-Française et propose deux textes : Existence d’Edward Bond puis Lampedusa Beach de Lina Prosa. Deux textes qui révèlent la noirceur de notre époque.

© Cosimo Mirco Magliocca

Quel plaisir de croiser Christian Benedetti à l’entrée du Studio-Théâtre. La présence de cet immense metteur en scène dans la saison de la Comédie-Française est un évènement. Benedetti, un peu en marge des institutions, défend depuis 17 ans dans un autre Théâtre-Studio, le sien à Alfortville, un théâtre exigeant et a fait découvrir des œuvres des plus grands écrivains contemporains, de Sarah Kane à Edward Bond. La pièce qu’il reprend à la Comédie-Française a d’ailleurs été créée à Alfortville en 2002. Edward Bond a offert le texte à Benedetti le jour de son anniversaire en 2001. 

Existence est un fait divers traumatisant. Un voleur (Benjamin Jungers) s’introduit par effraction au domicile de Tom (Gilles David) un soir de pleine lune. La plus grande partie du spectacle se déroule dans l’obscurité, l’appartement de Tom n’est éclairé que par un léger faisceau de lumière qui vient du dehors. Christian Benedetti nous plonge dans l’angoisse de ce viol de l’intimité grâce à un magnifique travail sonore de Laurent Sellier qui saisit le spectateur dès les premières minutes. 

La langue d’Edward Bond est brute, sans concession, à l’économie, sans fioritures. C’est sa force. Elle vient saisir le spectateur et dans ce tragique face à face entre x le voleur et Tom l’homme silencieux reclus dans son appartement, elle s’abat comme un coup de poignard. Les silences de Tom sont aussi angoissants que le phrasé haché et brut de x . Comme toujours avec le théâtre de Benedetti on ne sort pas indemne de la représentation même si le jeu Benjamin Jungers ne fait pas suffisamment ressortir la violence et l’exacerbation du verbe d’Edward Bond. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

Existence 

d’Edward Bond 

traduction de Michel Vittoz 

mise en scène et scénographie de Christian Benedetti 

Avec 

Benjamin Jungers, x 

Gilles David, Tom 

Lumières, Dominique Fortin 

Réalisation sonore, Laurent Sellier 

Assistante à la mise en scène, Elsa Granat 

Studio Théâtre de la Comédie-Française 

du 21 mars au 28 avril 2013 à 18h30 ou 20h30, relâches les 30 et 31 mars 

du mercredi au dimanche 

24 mars 2013/par Stéphane Capron
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