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Peter Stein réorchestre Labiche

À la une, Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

Photo Pascal Victor/ArtComArt

Le metteur en scène allemand Peter Stein met en scène Le Prix Martin, l’une des dernières pièces de Labiche, un contre-pied au vaudeville avec Jacques Weber et Laurent Stocker. Travail soigné.    

« En prenant la direction de l’Odéon, j’ai aussi souhaité inviter des metteurs en scène avec le risque qu’ils me fassent de l’ombre ! » C’est ainsi qu’ironise le maitre des lieux, Luc Bondy lorsqu’il salue le travail de son ami Peter Stein à l’issue de la première du Prix Martin dans les salons du Théâtre de l’Europe. Peter Stein est un monstre sacré de la scène européenne depuis les années 70. Habitué à monter des spectacles fleuves (Il demoni à Berthier en 2010 ou Wallenstein de Schiller – 10 heures – avec Klaus-Maria Brandaeur en 2007) mais aussi Tchekhov, Kleist et cette fois-ci Labiche avec une distribution française. 
 

Laurent Stocker et Jacques Weber photo Pascal Victor/ArtComArt

Peter Stein aime gratter derrière les œuvres et cette pièce de Labiche s’y prête car il ne s’agit pas d’un Labiche dans la lignée du Chapeau de Paille, c’est un pièce plus en nuances, à la limite de la déconstruction. Ici le rythme n’est pas frénétique, on prend le temps de s’arrêter, de jouer aux cartes (au jeu de bésingue). Alors Peter Stein prend son temps pour installer les situations. Dans une semi boite noire en avancée de scène vont se dérouler les trois actes de ce voyage en quête d’amour qui débute à Paris pour s’achever au pied des montagnes suisses. Au cœur de l’action, deux amis, Ferdinand Martin (Jacques Weber) et Agénor Montgommier (Laurent Stocker). Agénor a été l’amant de la femme de Martin (Christine Citti) mais il la trouve désormais encombrante et la repousse. La jalousie de Ferdinand le pousse à monter un stratagème pour tuer Agénor lors de leur escapade en Suisse. Mais les situations comiques vont déjouer les plans et les deux amis finiront pas reprendre leur partie de cartes. L’amitié l’emporte sur la rancœur.     

Le Prix Martin est l’occasion d’une rencontre au sommet entre deux grands acteurs. Du haut de sa stature imposante Jacques Weber se laisse guider par l’orientation sage de Peter Stein. Laurent Stocker est comme toujours parfait. Le côté comique de la pièce est incarné par les personnages secondaires. On aime Jean-Damien Barbin facétieux dans le rôle du domestique de Martin qui flotte dans un pantalon trop grand. Il est irrésistible. La mise en scène de Peter Stein permet d’apprécier l’écriture caustique de Labiche qui se moque de son époque. « Voilà bien la vieille Europe, flasque et sans énergie » lance Hernandez Martinez, roi des Chichimèques (Pedro Casablanc) à Martin. Et malgré cela on sort avec la fâcheuse impression de s’être ennuyé pendant une bonne partie du spectacle, comme ci on s’était laissé bercer par un délicieux ronronnement…     

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr       

Le Prix Martin

     

d’Eugène Labiche mise en scène Peter Stein 

    

avec Jean-Damien Barbin, Rosa Bursztein, Julien Campani, Pedro Casablanc, Christine Citti, Manon Combes, Dimitri Radochevitch, Laurent Stocker, Jacques Weber  

   

collaboration artistique Jean-Romain Vesperini   

  

conseiller dramaturgique Jean Jourdheuil    
décor Ferdinand Woegerbauer    

 

costumes Anna Maria Heinreich     

lumière Joachim Barth     

maquillages et coiffures Cécile Kretschmar     

effets spéciaux de maquillage Emmanuel Pitois     

assistante à la mise en scène Sara Abbasi     

Production Odéon-Théâtre de l’Europe     

Durée : 2 heures 40 avec entracte après les deux premiers actes     

Odéon 6e     

22 mars-05 mai 2013     

A 20h du mardi au samedi     

A 15h le dimanche     

23 mars 2013/par Stéphane Capron
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2 réponses
  1. mister k
    mister k dit :
    27 avril 2013 à 9 h 50 min

    Pas une seule minute d ennui et aucun ronronnement. Très beau et triste texte. Et belle distribution. Le meilleure spectacle d’une triste saison de l’O déon.

    Répondre
  2. mister k
    mister k dit :
    27 avril 2013 à 9 h 50 min

    Pas une seule minute d ennui et aucun ronronnement. Très beau et triste texte. Et belle distribution. Le meilleure spectacle d’une triste saison de l’O déon.

    Répondre

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