Pour l’ouverture de la Biennale, commande a été passée à Josef Nadj autour des « Wilder Mann » que Charles Fréger a photographié pendant près de deux ans de pérégrinations dans dix-huit pays européens. Ces figures venues d’un autre temps mais d’une étrange modernité seront exposées au MAC/VAL durant toute la durée de la Biennale.
La 17ème Biennale va se conjuguer entre Bestiaire et fantasmagories, à travers le mystère des hommes masqués (Josef Nadj), les hallucinations chorégraphiques (Karine Ponties), les figures de sorcières (Pedro Pauwels), la transfiguration (Kitt Johnson), le double fantastique (Christian Bourigault), les apparences (Mitia Fedotenko), les fantaisies (Béatrice Massin), les chimères (Hervé Diasnas), la métaphore animale (Luc Petton), les bestiaires intimes (Maxence Rey, Sofia Fitas, Jan Martens) et les doubles virtuels (Chris Haring).
Un second parcours va traverser cette édition avec la création-installation intitulée « Travail » de Philippe Jamet, avec les portraits chorégraphiés des femmes et des hommes d’aujourd’hui, avec « Fitting » de Willi Dorner, danseurs en bâtisseurs sur le parvis de la Briqueterie, avec la création « Change or Die » de Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, inspirée de Robert Walser, qui met en scène le clown noir Wenzel cherchant une place en ce bas monde, « L’allégorie de la brique » film de Pascale Houbin avec les ouvriers de la Briqueterie, et enfin celui d’Edwige Wood, gestes filmés des habitants aux seuils de leurs maisons.
Sont également programmées des créations en compagnonnage : Ambra Senatore, la nouvelle création des CDC pleine d’humour et de délicatesse, Peter Jakso, qui nous avait subjugué lors des Plateaux 2011, l’étonnante compagnie tchèque 420 People,
Angelin Preljocaj et Sylvain Groud, avec leurs princesses du hip hop dans une soirée exclusivement féminine, Emio Greco dans un corps à corps somptueux avec la musique de Bach, Mourad Merzouki dans une chorégraphie débridée aux couleurs du Brésil, Carlotta Ikeda et Ko Murobushi dans une œuvre magistrale autour des vestiges, le Collectif 2 temps 3 mouvements, révélation du dernier festival de Montpellier Danse et enfin Heddy Maalem et ses danseurs relevant le défi du krump.
Venant clore la 17ème Biennale à la Briqueterie, en guise de synthèse de cette édition, Claudia Triozzi, avec « Pour une thèse vivante » questionne avec beaucoup d’humour, le bestiaire, l’animal, les métiers, la performance et la danse.
Cinq semaines intenses à vivre entre réel et imaginaire, dans une belle alchimie avec ce nouveau lieu pour la danse, la Briqueterie et ses partenaires. Qu’ils en soient tous remerciés. Pour, nous l’espérons, susciter votre curiosité et votre plus grand plaisir.
Daniel Favier. Directeur du Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne
Du 21 mars au 20 avril 2013
Ouverture de la billetterie à partir du 7 janvier 2013.
Du lundi au vendredi de 14 à 18h et à partir du 18 mars du mardi au samedi de 14 à 18h
Réservations
01 56 34 09 75
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