Un homme marche. Un homme calme, déterminé, impeccable il avance sans hâte, porteur de tous les attributs de la puissance raisonnable. Il marche à rebours d’un courant comme s’il remontait une rivière, mais sans effort. Ce courant, ce sont d’autres comédiens qui l’incarnent. Un courant sans violence mais constant qui ne s’arrêtera jamais. Sans la moindre agressivité, ce courant humain dépouille notre homme peu à peu : il lui hôte son téléphone et l’homme ne s’en émeut pas, il lui prend son chapeau, et l’homme ne s’en aperçoit pas, il lui enlève sa veste, puis son pantalon, et ses chaussures et ses chaussettes, et tout cela est jeté au fur et à mesure au centre du 6° continent, sans que l’homme semble s’en émouvoir. Puis, l’homme lui-même, enfin, se retrouve seul et nu, assis au milieu de ses propres déchets. D’après dossier de presse.
LE 6° CONTINENT
texte Daniel Pennac
mise en scène Lilo Baur
avec
Ludovic Chazaud
Claudia De Serpa Soares
Mich Ochowiak
Hélène Patarot
Kostas Philippoglou
William Purefoy
Ximo Solano
collaboration artistique Clara Bauer
décors Oria Puppo
lumières Philippe Vialatte
costumes Agnès Falque
musique Mich Ochowiak
production C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord
et Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
coproduction Compagnie Rima, Fondazione del Teatro Stabile di Torino
en collaboration avec Il Funaro, Pis toia / avec l’aide de Roberto Roberto
avec le soutien du Cercle des Partenaires des Bouffes du Nord
durée 1h30 environ
DU MARDI 16 OCTOBRE AU SAMEDI 10 NOVEMBRE 2012
DU MARDI AU SAMEDI A 21H00 SAUF LE MERCREDI 17 OCTOBRE À 20H
MATINÉES LES SAMEDIS 27 OCTOBRE, 3 ET 10 NOVEMBRE À 15H30
Le propos est porté par une mise en scène extraordinaire qui réussit à nous provoquer,nous informer et nous emporter sans jamais nous culpabiliser. Il y a toujours un esprit burlesque qui rôde et une poésie prégnante nous enveloppe tout au long de la pièce.