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Avec « LILITH.AEON », la compagnie AΦE fait danser une IA

À la une, Créteil, Danse
LILITH.AEON de la Compagnie AΦE
LILITH.AEON de la Compagnie AΦE

Photo Shane Benson

Inspirés par l’histoire d’une petite fille thaïlandaise décédée d’un cancer du cerveau et cryogénisée par ses parents, Aoi Nakamura et Esteban Lecoq ont travaillé avec une intelligence artificielle pour donner vie à LILITH.AEON, un spectacle sur le transhumanisme mêlant danse et IA, dans le cadre de Némo – Biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France.

D’une durée d’une heure, l’oeuvre interactive prend la forme d’un cube LED où l’on assiste à la naissance puis à la vie de Lilith, humanoïde mince à la peau laiteuse et au corps laxe, qui danse et se déplace en fonction de la présence mouvante des spectateurs autour du cube sur une musique électro hypnotisante.

« On cherchait des réponses à nos questions » sur « le sens de la vie, de la mort et de ce qui peut exister entre les deux », après le décès de leurs grand-mères, confie à l’AFP Esteban Lecoq, qui a co-créé la pièce avec Aoi Nakamura. Les deux danseurs professionnels découvrent alors le transhumanisme (l’idée d’augmenter l’être humain par la technologie) et l’histoire de la petite Matheryn Naovaratpong, décédée en 2015. « Quel pourrait être son futur possible si elle était réincarnée dans un futur très, très lointain, des éons [très longue période de temps, NDLR] d’années plus tard ? », s’interroge Esteban Lecoq.

Peut-être celui dessiné par cette IA chorégraphique, nourrie aux mouvements filmés des danseurs lors d’une autre pièce utilisant déjà l’IA. Grâce aux sept ordinateurs connectés au cube, les spectateurs voient Lilith naître, danser et se désagréger à travers plusieurs scènes plus ou moins abstraites, où elle traverse notamment des paysages lunaires et glaciaires. Les mouvements du public autour sont détectés par un capteur de mouvement, ce qui informe l’IA d’où il se trouve et permet de matérialiser la présence des spectateurs sur les faces du cube, souvent sous la forme de simples silhouettes impressionnistes.

Lilith « utilise l’IA pour générer à chaque spectacle de nouveaux mouvements qui sont inspirés des mouvements que nous avons co-créés ensemble », explique Esteban Lecoq qui dit avoir « beaucoup aimé cette collaboration » avec le programme qu’il considère comme « une artiste », « une personne ». Dans ce spectacle, « nous avons exploré la capacité du public à co-créer la performance », note Aoi Nakamura qui observe qu’en fonction des spectateurs, l’IA change de comportement. « Ils peuvent être dans l’observation, mais s’ils décident de danser, ils créent un mouvement avec Lilith », sourit la danseuse, « c’est très beau parce que la manière dont le public interagit façonne la pièce ».

Le choix de la technologie utilisée s’est portée sur l’IA « parce que nous voulions explorer le futur de l’humain », ajoute Aoi Nakamura. Paradoxalement, ce sont les « erreurs de l’IA » lors des chorégraphies qui intéressent le plus l’artiste : « Nous voulions que la machine soit comme nous, imparfaite ».

© Agence France-Presse

LILITH.AEON
Conception, direction, chorégraphie, danse Aoi Nakamura, Esteban Lecoq
Performance Lilith.Aeon
AI Développeur Daniel Bisig
Lead Technical et Character Artist Bruce Evans
Technical Artist et Responsable de production Andrew Voller
Unreal Engine et Character Artist Timothy Devlin
Unreal Engine Artist Candice Wu
Unreal Engine Développeur Daniel Orchard
Character Designer (Avatar) Death Spray Customs
Technical Advisor Ian Williams
Création costume Lara Jensen
Animateur Mocap Sky Ainsbury
Musique Abul Mogard
Danse (R&D) Tara Jade Samaya
Concept Technical Artist (R&D) James Halliwell
Unreal Engine Artist (R&D) Sinew Zhang
Unreal Engine Artist (R&D) Rodrigo de Deus

Production AΦE, soutenu par Scan Computers ; NVIDIA.
Coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse, KMØ
Soutiens Arts Council England; Innovate UK; Institute of Cultural and Creative Industries – University of Kent ; Creative Technology; Centre for Dance Research – Coventry University ; A+E Lab and Visual Elements
Soutiens à la R&D (2017-2023) Sadler’s Wells ; Creative XR, Digital Catapult et Arts Council England ; EPSON ; Supatex ; Reinbeckhallen ; Holotronica ; Scalable Display ; TECE ; Blackcam System ; Jasmin Vardimon Company ; Rambert ; Epic Games ; Kent County Council ; residency program La Fabrique Chaillot – Chaillot – Théâtre National de la Danse ; South East Dance ; Dance4 ; Ashford Borough Council; Interact Lab ; The Game of Life; Theatre Delicatessen ; Stafford Perkins and RebusFarm

Durée : 1h

Maison des Arts de Créteil
du 4 au 6 décembre 2025

6 décembre 2025/par AFP
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