Elles s’appellent Denise, Jules, Suzanne, Louison et Keira. Elles sont travailleuses du sexe ou livreuses pour des startups et embrassent trois générations. Toutes connaissent le même sort : celui de ne plus pouvoir habiter à Confluence. Dans ce quartier récemment transformé, elles font désordre en poursuivant une liberté devenue inaccessible.
Sur scène, c’est dans un abribus que leurs destins se croisent et qu’elles attendent autant qu’elles entreprennent de changer de vie. Elles rêvent de laisser leur logement moisi et humide et espèrent qu’un autre avec « une vue qui évoque la mer » leur sera attribué.
Après avoir récolté les témoignages de personnes vivant « derrière les voûtes » de Perrache, l’autrice Leïla Cassar questionne la précarité de l’habitat, au cœur des enjeux socio‑économiques, tout comme la place des femmes dans l’espace public urbain, souvent pensé pour et par les hommes. Il revient à Maxime Mansion de mettre en scène avec délicatesse et tendresse les errances et les aspirations de ces cinq « inhabitantes ».
L’Inhabitante
Leïla Cassar, Maxime Mansion
avec David Achour, Jasmine Bouziani, Pauline Coffre, Lorène Menguelti, Juliette Savary
texte Leïla Cassar
direction artistique Maxime Mansion
scénographie Amandine Livet
lumière Gabrielle Marillier
vidéo Nicolas Drouet
son Quentin Dumay
chargé de production Evrard AnquetilProduction : Compagnie EN ACTE(S), Compagnie Idiorrythmie
Coproduction : Les Célestins – Théâtre de LyonSoutiens et résidences : L’Inhabitante a bénéficié d’un FABLAB et de l’Aide à la création d’ARTCENA.
Le projet est accueilli en résidence par le Jardin de Verre – Cholet, L’Assemblée – Fabrique Artistique de la Ville de Lyon, la Scène de Pays – Beaupréau, le RIZE – Villeurbanne.du 6 au 17 janvier 2026
Célestins, Théâtre de Lyon



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