La Fondation d’entreprise Hermès présente la troisième édition du festival Transforme en collaboration avec ses partenaires : le Théâtre de la Cité internationale à Paris (du 4 au 17 octobre) , La Comédie de Clermont-Ferrand (du 7 au 23 janvier 2026), les SUBS à Lyon (du 12 mars au 3 avril) et le Théâtre National de Bretagne à Rennes (du 20 mai au 5 juin 2025).
Lancé en 2023 avec ces quatre institutions, le festival Transforme repose sur le désir de faire rayonner la vitalité de la création scénique française et internationale vers d’autres territoires et de se tourner vers de nouveaux publics. Transforme présente des œuvres qui mettent en mouvement aussi bien le public que les artistes grâce à une programmation pluridisciplinaire en prise avec le monde contemporain, alliant exigence et accessibilité. Manifestant une véritable porosité entre la création et le monde qui nous entoure, le festival invite à la découverte de formes inédites.
La programmation du festival est coconstruite par la Fondation et ses partenaires qui s’engagent à assurer la visibilité des œuvres retenues : ce soutien concret à la diffusion est complété, en amont, d’une aide à la production apportée par la Fondation à certains projets. Enfin, Transforme instaure un lien particulier entre les artistes et le public de chaque théâtre dans le cadre de ses actions « Pour aller plus loin » qui étoffent l’expérience du festival. Ces propositions répondent à trois ambitions : élargir le contexte d’intervention des artistes sur le territoire, inviter les jeunes générations à se retrouver lors de temps forts engagés ou festifs, et proposer des dispositifs d’accessibilité afin de promouvoir une création réellement inclusive.
Transforme est un lieu d’invention formelle qui fait émerger des langages inédits. Grâce à l’hybridation entre les disciplines, les artistes apportent un éclairage différent sur des sujets contemporains. Cette transversalité irrigue le spectacle de Jeanne Candel, Fusées, qui revisite les technologies de pointe avec les outils artisanaux du théâtre et de la musique. Ce peut être aussi, à l’image de Skinless de Théo Mercier, une histoire d’amour qui prend place dans une scénographie monumentale de déchets compressés. Ou encore, avec Le Bruit des Pierres imaginé par Domitille Martin, Nina Harper et Ricardo Cabral, une chorégraphie entre pierres et humains pour se projeter dans le monde de demain.
Parmi les nouveaux formats qui apparaissent, plusieurs spectacles s’attachent à bousculer leur rapport au public. D’autres liens se nouent avec les spectateurs, comme dans Entre vos mains, de Marc Lainé, exposition-spectacle immersive pluridisciplinaire, ou dans l’œuvre d’Eric Arnal-Burtschy au titre-programme Je suis une montagne, dont les conditions de réception très spécifiques invitent le public à vivre une expérience sensible. La relation au collectif peut se faire plus physique encore avec des pièces comme En fanfaaare ! de Tatiana Julien ou Delirious Night de Mette Ingvartsen.
Pour se confronter au réel, certains projets reposent sur la mise en relation avec d’autres cultures (Radio live : Vivantes ; Nos vies à venir ; Réunie·s d’Aurélie Charon et le collectif radio live, et Mbok’Elengi de Jolie Ngemi) ou, de manière plus large, avec l’altérité (Le rêve d’Elektra de Clément Bondu). Cet élan se matérialise aussi dans un besoin de faire corps, comme dans l’utopie théâtrale et musicale Nexus de l’adoration de Joris Lacoste, ou dans la performance circassienne et poétique d’Inbal Ben Haim qui s’emploie littéralement à tisser des liens et à suspendre le temps dans Anitya – l’impermanence. À chaque projet, donc, son exploration du lien.
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