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Maxime d’Aboville met en scène Les Justes de Albert Camus

Agenda, Paris, Théâtre

Moscou, février 1905. Quatre terroristes du Parti Socialiste
Révolutionnaire préparent un attentat contre le Grand-Duc Serge, oncle du
Tsar. Kaliayev, dit « le poète », tiraillé entre sa soif de justice et son respect
de la vie, est chargé de lancer la bombe. Surgit un évènement inattendu qui
menace de faire échouer l’attentat et qui provoque au sein du groupe un
séisme existentiel… Une œuvre phare du théâtre d’Albert Camus.

« Les comédiens de la Compagnie des Fautes de Frappe, qui ont pour la plupart été mes élèves en cours de théâtre, ont souhaité monter Les Justes et m’ont demandé de les mettre en scène, exercice nouveau pour moi, inattendu et stimulant.

Dans Les Justes, Albert Camus met en scène un épisode historique méconnu, l’attentat contre le Grand-Duc Serge à Moscou en 1905. À travers un dilemme cornélien (sacrifier ou non des enfants) qui tourmente et déchire les protagonistes, Albert Camus nous confronte à la question de la violence au nom de causes supérieures de justice et d’humanité. Il approfondira cette réflexion dans son ouvrage philosophique L’Homme Révolté : sans exigence de limites, le zèle compatissant a toutes les chances de dégénérer en haine et de s’accomplir dans le crime.

Dans un monde violent où la sérénité du débat public est en péril et où un nouveau terrorisme fait des ravages, il est bon de se réinterroger avec Camus sur les vertus de la mesure, de se replonger dans son humanisme farouche, serviteur de l’Homme dans sa complexité et ses paradoxes, sans jamais renoncer à la possibilité du progrès.

La distribution est réduite à quatre comédiens, jouant parfois deux personnages opposés, pour mettre en valeur ce faisceau de trajectoires morales contraires, moteur de la dramaturgie des Justes. La tension dramatique est soutenue par une situation de péril imminent, de fièvre, un attentat sur le point de se commettre ; elle sera renforcée par la création sonore de Jason Del Campo.

Pour le décor, nous avons choisi avec Charles Templon de réutiliser la toile peinte par Marguerite Danguy des Déserts pour mon seul-en-scène Je ne suis pas Michel Bouquet (qui fut l’un des créateur des Justes, aux côtés de Serge Reggiani et Maria Casarès). Elle évoque une forme de rideau de fer rouillé, portant une puissante charge symbolique et évocatrice. Devant cette toile, un espace vide ; l’ensemble figurant en principe un appartement
(ici plutôt un curieux local, entrepôt désaffecté ou cave) où les terroristes se seraient installés pour préparer leur attentat. »
Maxime d’Aboville

Les Justes de Albert Camus
Mise en scène Maxime d’Aboville
Avec
Arthur CACHIA,
Étienne MÉNARD,
Oscar VOISIN,
Marie WAUQUIER

Costumes et scénographie : Charles TEMPLON assisté de Pixie MARTIN
Création sonore : Jason DEL CAMPO
Toile peinte : Marguerite DANGUY DES DÉSERTS
Lumière : Alireza KISHIPOUR

Poche Montparnasse, Paris
A partir du 2 septembre, du mardi au samedi à 19h, et à 15h le dimanche

20 août 2025/par Dossier de presse
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