Christophe Gleizes, journaliste français spécialiste de football, a été condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour « apologie du terrorisme ». Son frère, Maxime Gleizes, comédien, et sa famille organisent à Avignon, le mercredi 16 juillet 2025 à 10h30, une marche de soutien jusqu’au Palais des Papes, dont le départ sera donné au Tiers-lieu du Carmel d’Avignon, La Respélid, au 3 rue de l’Observance.
Christophe Gleizes est un journaliste sportif indépendant et collaborateur des magazines So Foot et Society depuis 12 ans. Il est reconnu pour son intégrité et son honnêteté. Il devient naturellement spécialiste du continent africain au sein du groupe So Press après avoir vécu trois ans au Zimbabwe dans son enfance et sillonné pendant six mois les terres africaines, du Sénégal à la République démocratique du Congo, pour ses nombreux reportages qui nous ont toujours touchés par sa plume authentique et son humanité.
Il a été condamné à sept ans de prison. Cela fait 15 jours qu’il partage avec un codétenu une cellule de 10 mètres carrés, à la prison de Tizi-Ouzou. Sept ans de prison ferme, après 13 mois de contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le pays.
Plusieurs acteurs, comme François Civil et Gilles Lellouche, chanteurs, comme Benjamin Biolay et Médine, ou présentateurs télé, comme Hervé Mathoux, Yann Barthès et Jean-Pierre Foucault, appellent à sa libération.
« Sa détention est une épreuve insoutenable qui dure depuis trop longtemps. Chaque jour sans lui est une douleur, une injustice qui nous ronge. Nous nous battons sans relâche pour sa libération, pour qu’il retrouve la chaleur de son foyer et la dignité qu’il mérite, explique sa famille dans un communiqué. Le Festival d’Avignon, lieu emblématique de la liberté d’expression, de l’art et des rassemblements citoyens, est l’endroit parfait pour faire entendre notre voix. Nous voulons alerter l’opinion publique et les autorités sur la nécessité absolue de sa libération. Nous avons besoin de votre présence, de votre soutien, pour amplifier ce cri du cœur. »
Connaissant Christophe Gleizes et sa famille depuis l’age de 3 ans, sûre de son intégrité, je rejoins toute démarche visant à le libérer d’une incarcération profondément injuste.