Après 27 ans d’existence, le danseur et chorégraphe anglais, Akram Khan va tourner une page dans sa carrière. Il va fermer en 2027, la Akram Khan Company, pour renaître sous une autre forme. Il l’annoncé le dimanche 22 juin, lors de la conférence de presse d’ouverture du 45e festival de Montpellier Danse, où il présente en première mondiale : Thikra : Night of Remembering avec l’artiste plasticienne Manal AlDowayan.
« Ce n’est pas une fin. On est juste en train de changer d’infrastructure » a tenu à rassurer Akram Khan. « Mais l’avenuture va se terminer en 2027, sous le nom de Akram Khan Company. » Akram Khan va créer une structure beaucoup plus importante, qui s’appellera Akram Khan Lab’s, une lieu de recherche sur l’héritage, pouvant produire des oeuvres plus importantes. « Comment je fais pour créer Giselle ? Je ne peux pas le faire avec ma compagnie, nous n’avons pas l’infrastructure suffisante. Seulement les ballets, avec beaucoup de danseurs, et de grosses équipes de productions peuvent se le permettre. »
De son duo en 2005, Zero Degrees avec Sidi Larbi Cherkaoui, à Outwitting the Devil en 2019 dans la cour d’honneur du Festival d’Avignon, en passant par des collaborations avec Kylie Minogue, le Ballet national de Chine, Juliette Binoche ou Sylvie Guillem, jusqu’à l’organisation de la partie chorégraphique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012; Akram Khan est devenu au fil des années une star internationale, notamment grâce à une danse énergique et spectaculaire, fusionnant la tradition du kathak indien, apprise dès l’âge de sept ans et la danse contemporaine occidentale.
Il a donc envie désormais de repartir sur un nouveau projet, en insistant bien que le fait que ce n’est pas une fin. « Non, on arrive juste à l’issue d’un voyage et on commence une nouvelle aventure.«
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