Du 7 au 28 juillet, les 3 spectacles du Petit Hébertot seront au Collège de la Salle : DEUX AUTEURS MAJEURS : DINO BUZZATI et EMILE ZOLA, adaptés par Xavier JAILLARD et un « seule en scène » de et avec ISABELLE ALONSO
Tous les jours à 15h45 : « LE DESERT DES TARTARES » de Dino Buzzati
Le roman a fait le tour du monde. L’officier Giovanni Drogo va être affecté dans un fort quiprotège d’un désert. On attend l’ennemi –on l’espère même- mais on ne le connaît pas. Il va pourtant finir par arriver…
On pourrait s’attendre à la sécheresse d’un essai philosophique…mais c’est un véritable récit qui nous prend, une histoire à rebondissements, avec une intrigue, un vrai suspense. Xavier Jaillard et Fabien Heller sont les deux interprètes de cette confrontation avec l’Autre. La mise en scène est signée Christian Suarez.
Tous les jours à 17h30 : « ET ENCORE, JE M’RETIENS » de et avec Isabelle Alonso
Isabelle Alonso livre sur scène avec humour et tendresse ses réflexions sur les femmes, les hommes, les tâches domestiques, les schtroumpfs, la parité… Quel est le lien entre le porno, le concept de « femme seule », les documentaires animaliers, la parité en politique et le foot ? Isabelle met les pieds dans le plat du machisme ambiant avec jubilation et prend le parti d’en rire … ensemble.
Tous les jours à 19h20 : « J’ACCUSE », avec Xavier Jaillard et Evelyne Borde
A la fin du XIXè siècle, un certain capitaine Dreyfus est condamné pour traitrise envers la patrie. L’affaire est nationale, la France se coupe en deux. Et puis Emile Zola s’en mêle. Chez lui, Zola finit son article « J’Accuse », le célèbre plaidoyer en faveur de Dreyfus, et part le faire publier au journal l’Aurore. Sur son bureau, il laisse un brouillon, que sa femme Alexandrine, dreyfusarde avant lui, découvre. Au fil de sa lecture, Alexandrine s’enthousiasme apporte ses propres encouragements avec ses propres références aux plus grands textes français fondateurs de la tolérance et de l’humanisme. Elle cite ainsi Rabelais, Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Olympe de Gouges, Victor Hugo, Louise Michel, Victor Schoelcher…
On a souvent lu sur scène ce texte illustre. Mais on n’en avait pas encore fait une vraie pièce dans son contexte historique. Voilà qui est réparé.
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