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André Wilms et la Musicbanda Franui traversent les œuvres de Brahms, Horváth, Walser…

Agenda, Lyon, Théâtre musical

@ Bernhard Aichner

Franui, c’est une bande d’une douzaine de virtuoses qui « touchent » tous les instruments, presqu’une famille, la plupart sont natifs du village d’Innervillgraten aux confins du Tyrol oriental et des Dolomites italiennes d’Ampezzo, formés depuis l’enfance à la pratique orchestrale et fédérés autour d’Andreas Schett, un trompettiste et de Markus Kraler, un contrebassiste qui passe volontiers à l’accordéon. Ces deux là composent ensemble depuis dix-neuf ans. Comment font-ils ? « L’un tire les traits et l’autre fait les ronds. Ou bien vice verse. » Franui, c’est un son sans pareil, une harmonie unique : instruments à vents – cuivres, bois et voix humaines, instruments à cordes frottées, ou frappées – hackbrett, ou pincées – harpe populaire, percussions… Bref, Franui est une Musicbanda.

Oubliés le rituel empesé du récital et la solennité guindée des cercles mélomanes… Forts de leur expérience des planchers de bal, des conduites de noces et des marches funèbres, ils retrouvent l’humeur des guinguettes sous les tilleuls, le lyrisme naïf des vers anonymes, ou prestigieux. Décomposant pour mieux recomposer, ils libèrent ainsi le lied en lui rendant sa nature originelle de chanson, sans perdre pour autant la simplicité toujours raffinée et souvent sublime des mélodies sentimentales, allègres, drôles, mélancoliques, dramatiques de Schubert d’abord, puis de Brahms, enfin de Mahler…

Désormais Schett, Kraler et leur « banda » ne se disent plus « interprètes » de Schubert, Brahms ou Mahler… mais « conteurs » de leurs musiques. Entre les mélodies et les chansons de leurs concerts, ils fondent et enchaînent de courts fragments de prose contemporaine, qui contrastent et dialoguent avec la matière musicale et poétique du 19e siècle. En contrepoint à la trajectoire amoureuse romantique des lieder de Brahms, une touchante idylle prolétarienne signée Ödön von Horváth et, pour les mélodies de Mahler, de merveilleuses petites proses poétiques de Robert Walser.


MUSICBANDA FRANUI & ANDRE WILMS par NuitsdeFourviere

Et pour ces deux premières soirées en France, il leur fallait au pupitre de récitant un virtuose de la langue, un familier des sons, des mots et des pensées qui prend en douceur et en force le relais de la Banda et, du cuivre de sa voix, joue en soliste le contrepoint des récits. André Wilms, aussi réputé pour son interprétation du savant visionnaire dans l’opéra Max Black de Heiner Goebbels que pour son récent succès dans le film Le Havre, sera pour les Franui un partenaire épatant.

Deux nuits Avec André Wilms (récitant)  et Franui
Johannes Eder (clarinette, clarinette basse)
Andreas Fuetsch (tuba)
Romed Hopfgartner (saxophone soprano et alto, clarinette et clarinette basse)
Markus Kraler (contrebasse, accordéon)
Angelika Rainer (harpe, cithare, chant)
Bettina Rainer (hackbrett, guitare, chant)
Cornelia Rainer (bandonéon, chant)
Markus Rainer (trompette, cornet, chant)
Sylvia Rainer (chant)
Andreas Schett (trompette, cornet, chant)
Martin Senfter (trombone à coulisse, chant)
Nikolai Tunkowitsch (violon)

Production : Les Nuits de Fourvière / Département du Rhône

Coproduction : La Bâtie-Festival de Genève

Avec le soutien de :

Forum culturel autrichien

Goethe Institut

La Musicbanda Franui avec André Wilms, récitant présente BRAHMS, Horvàth

Soirée musicale sur la chanson populaire allemande avec en prime une histoire de Monsieur de Horvàth.

Johannes Brahms – Deutsche Volkslieder

Ödön von Horvàth – Trente six heures, brève idylle

Dimanche 1er juillet, 21h00 – Odéon – Nuits de Fourvière

MAHLER, Walser

Soirée de chansons avec souvenirs d’éternité et arrivée inespérée du chanteur.

Gustav Malher – Lieder

Robert Walser – Petits textes poétiques

Lundi 2 juillet, 21h – Odéon – Nuits de Fourvière

Tarif(s) : 25 € / 20 €

Pass 2 soirées : 37 €

12 juin 2012/par Dossier de presse
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