Thibault Ruhlmann de Ce qui me restera (ne regarde que nous) de Salomé Courpasson
Elle est identifiée dans la pièce comme étant la maladisa, ce qui permet à tout un chacun de pouvoir s’identifier à l’histoire. La maladisa devient alors le symbole de toutes les maladies.
Une attention toute particulière a été portée à l’allégement de la douleur qui entoure cette maladie – et d’autres, en offrant une expérience positive aux spectateurs. La narration de l’évolution de la maladie est entrecoupée d’épisodes qui montrent la résistance lucide voire ludique à la maladie, et qui montrent aussi Lou dans sa vie de « non malade ».
Le rire et la joie, notamment amenés par l’univers du sport en clin d’œil à Lou Gehrig (joueur de baseball américain qui a laissé son nom à la maladie de Charlot aux USA) mais aussi par des personnages hauts en couleur, ont été au cœur de son écriture. Les décalages sont nombreux et les êtres chers ont été bien vivants. La vie est au cœur de « Ce qui me restera ».
Ce qui me restera (ne regarde que nous)
écrit par Salomé Courpasson et mis en scène par Thibault Ruhlmann
Avec: Jehan Bontemps, Mathilde De Maurepas, Thibault Ruhlmann, Nathan Verbert, Julien Petitgirard, Dounia MenasseriDu 23 février au 19 mars 2025
Les dimanches à 20h et mardis et mercredis à 21h
Théâtre de La Manufacture des Abbesses, Paris
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