Journée de mobilisation des syndicats représentant le spectacle vivant et les arts plastiques. Ils ont manifesté ce vendredi 24 février devant les Directions régionales des affaires culturelles (Drac) dans toute la France. A deux mois de la Présidentielles ils entendent défendre la création et protester contre les baisses de subventions dont sont victimes les structures publiques et les compagnies. Les manifestants réclament le dégel de 6% des crédits 2012 alloués à la culture, le retrait du collectif budgétaire qui prévoit des amputations importantes et le retour de la TVA à 5,5%. Il dénoncent également la décision de réaffecter aux Drac des régions moins bien dotées des sommes prélevées sur celles des régions les mieux dotées.
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Je trouve le slogan malheureux.
En matière de spectacle, le contraire de « vivant » n’est pas « mort », me semble-t-il, ce serait « enregistré ». Le cinéma enregistre les fait et gestes des acteurs, ce qui engendre des règles formelles spécifiques. La musique s’enregistre aussi, ce qui est moins porteur de règles spécifiques.
D’autre part, exprimé ainsi, le choix s’impose.
Enfin, il me semble qu’un mouvement de lutte pour le maintien d’un minimum de créations nouvelles, originales, vivantes devrait porter une attention forte aux mots.
Au rythme où la maladie du spectacle se développe,je pense qu’il ne va pas vivre longtemps si l’on reste bras croisés et bouche close.
Un spectacle « enregistré », n’est pas le contraire d’un spectacle vivant. C’est une autre mémoire utile, une autre trace nécessaire d’un spectacle qui doit rester avant tout vivant et éphémère.
L’exception culturelle française se doit de soutenir un MAXIMUM de spectacles vivants : oeuvres classiques et créations. Ainsi que des enregistrements de spectacles vivants avec des professionnels vivants.