Contrairement à mes précédents spectacles, le point de départ du Bénéfice du doute n’est pas scénographique. Autrement dit, les danseurs n’habitent pas un environnement fictionnel préconçu comme c’était par exemple le cas dans L’oubli, toucher du bois (2010). Je ne souhaite plus les faire évoluer dans un cadre qui leur préexiste. Ma préoccupation est de mettre en scène leurs énergies. Les corps sont désormais livrés à eux-mêmes et doivent se confronter au vide qui les enveloppe. De l’abstraction du mouvement adviennent des situations et des espaces. Le bénéfice du doute n’est pas pour autant un spectacle sans scénographie : un décor invisible s’invente à travers les corps, la lumière et la musique. Leurs interactions produisent des vibrations. Des trajectoires fictionnelles prennent peu à peu corps. La musique électronique composée par Scanner trace des incises dramaturgiques comme la lame de cutter dans les toiles de Lucio Fontana. Christian Rizzo d’après dossier de presse.
LE BÉNÉFICE DU DOUTE.
DE CHRISTIAN RIZZO / L’ASSOCIATION FRAGILE
MUSIQUE ORIGINALE ROBIN RIMBAUD – SCANNER
CRÉATION LUMIÈRES CATY OLIVE
Durée : 1h30 sans entracte
– Création à l’Opéra de Lille les 19, 20 et 21 janvier 2012
– Théâtre Universitaire de Nantes les 25 et 26 janvier 2012
– Théâtre de la Ville de Paris les 30, 31 janvier et 01 février 2012
– Forum du Blanc Mesnil, le 13 avril 2012
– L’Arsenal de Metz le 03 mai 2012
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !