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Un trilogie qui s’effiloche

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

@ Christophe Raynaud de Lage

Reprise dans la salle Richelieu du spectacle qui avait ouvert le théâtre éphémère pendant les travaux de la Comédie-Française en janvier 2012. La mise en scène soignée d’Alain Françon tire un peu en longueur. 

Ainsi voici La Trilogie de la Villégiature donnée dans ce théâtre en bois, à la vue plongeante, et aux premiers rangs dans les courants d’air. Pour son entrée au répertoire, la Comédie-Française a commandé à Myriam Tanant une nouvelle traduction de la pièce. Son texte donne un sacré coup de jeunesse à la pièce, on ne peut pas en dire autant des décors vieillots, dont le systématisme va lasser dans la troisième partie (les panneaux s’ouvrent et se ferment pour signifier le changement de lieu).   

La pièce de Goldoni repose essentiellement sur l’analyse des caractères de tous ces bourgeois instables, pas très heureux de leur condition, désargentés pour certains, et qui vivent au dessus de leurs moyens. « Dépenser c’est toujours à la mode ! » dit Filippo. Les hommes cherchent l’amour et les femmes plus malicieuses savent se montrer espiègles. Ce sont elles qui mènent les hommes par le bout du nez.   

Et à ce titre les rôles féminins sont bien dessinés par Alain Françon. Anne Kessler campe une Vittoria angoissée, un brin dérangée, effrontée, gâtée. Elle sautille comme une petite peste, on dirait une ado d’aujourd’hui. Georgia Scalliet est une Giacinta réfléchie, qui se laisse amadouer pour mieux diriger ensuite. Alors tout cela fonctionne dans la première partie, on se laisse guider par l’interprétation de la troupe. Puis on se lasse très vite. Par moment on se réveille et ce sont encore les rôles féminins qui redonnent un coup d’accélérateur, il en va ainsi de la performance de Danièle Lebrun qui incarne une Sabrina, veuve libérée, un peu nymphomane et totalement féministe qui lâche : « Avec les hommes plus on en fait, mois ils en font ! » Elle redonne du sens à la pièce. Enfin la dernière partie tire en longueur, elle est sans surprise. Dans cette fin qui doit amener cette société à la catastrophe,  on ne sent pas du tout le chaos.   

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr – 20/01/12   

La Trilogie de la villégiature   

de Carlo Goldoni   

texte français de Myriam Tanant   

mise en scène d’Alain Françon   

Avec  

Anne Kessler, Vittoria  

Éric Ruf, Paolo  

Bruno Raffaelli, Fulgenzio  

Florence Viala, Costanza  

Jérôme Pouly, Cecco  

Laurent Stocker, Leonardo  

Guillaume Gallienne, Guglielmo  

Michel Vuillermoz, Ferdinando  

Elsa Lepoivre, Brigida  

Hervé Pierre, Filippo  

Georgia Scalliet, Giacinta  

Adeline d’Hermy, Rosina  

Danièle Lebrun, Sabina  

Benjamin Lavernhe, Tognino  

et les élèves-comédiens de la Comédie-Française,  

Matëj Hofmann, Serviteur chez Mme Costanza, Paul McAleer, Tita, Pauline Tricot,  

Servante chez M. Filippo, Gabriel Tur, Beltrame  

et Floriane Bonanni, la violoniste  

Version scénique d’Alain Françon et d’Adèle Chaniolleau   

Dramaturgie et assistanat à la mise en scène d’Adèle Chaniolleau   

Scénographie de Jacques Gabel   

Costumes de Renato Bianchi   

Lumières de Joël Hourbeigt   

Son de Daniel Deshays   

Musique originale de Marie-Jeanne Séréro   

Maquillages de Carole Anquetil   

Entrée au répertoire   

À paraître en janvier 2012, Le Nouveau Cahier de la Comédie-Française n°9 consacré à Carlo Goldoni.   

Durée : 4h30 avec deux entractes   

Salle Richelieu de la Comédie-Française  

du 16 au 30 septembre 2013  

du lundi au vendredi à 19h, les samedis et dimanches à 14h, relâche le lundi 23 septembre  

15 septembre 2013/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. pass
    pass dit :
    22 janvier 2012 à 23 h 49 min

    Certes on rit de moins en moins au fil des trois représentations, mais il faut comprendre que cela n’est en rien hors du projet scénique (lumières et costumes s’assombrissent) ni du texte qui s’excuse à la fin d’être moins drôle qu’au début. C’est pourtant clair, non ?

    Répondre

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