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Le Rond-Point sous protection policière

En bref, Paris, Théâtre
« J’ai honte de présenter une œuvre d’art protégée par des forces de sécurité ». Cette phrase s’est inscrite sur  scène en ouverture de la première de Gogota Picnic au Rond-Point. Le spectacle de Rodrigo Garcia était précédé d’une réputation sulfureuse depuis sa présentation à Toulouse au Théâtre Garonne et les manifestations de fondamentalistes qui ont perturbé les représentations. Jean-Michel Ribes, le directeur du Rond-Point est sous haute protection depuis quelques jours. Il a reçu des menaces. Deux vigiles l’accompagnent en permanence. Samedi soir, deux fondamentalistes s’étaient introduits dans le théâtre avec la volonté d’endommager le système de sécurité.
    
Palpation comme dans les aéroports
  
Tout le quartier du Rond-Point a été littéralement neutralisé.  800 policiers étaient stationnés aux abords du théâtre, tenant à l’écart un petit milier de catholiques. Les spectateurs ont du franchir plusieurs contrôles de sécurité. Des portiques semblables à ceux des aéroports ont été installés aux portes de la salle permettant de filtrer au maximum le public jusqu’à la palpation. Dans la salle, plusieurs policiers en civils sont restés pendant toute la durée du spectacle de part et d’autres de la scène à observer les spectateurs, comme dans un stade de football. Du coup avec toutes ces précautions, le spectacle, démarré avec une demi-heure de retard s’est déroulé sans aucun incident. Pendant ce temps à Notre-Dame de Paris, plus de 4.000 fidèles se sont réunis pour une veillée de prières et une « méditation sur la Passion ».  
 
Soutiens politiques et du monde du spectacle  
Jean-Michel Ribes @ sceneweb.fr

« On ne vous empêche pas de croire. Vous ne nous empêchez pas de penser ». Ce slogan est affiché dans plusieurs endroits du théâtre. L’observatoire de la liberté de création créé par la Ligue des droits de l’Homme a tenu a rappeler dans un texte distribué aux spectateurs que « l’artiste est libre de déranger, de choquer, de provoquer, voire de faire scandale. (…) Chacun est libre de représenter et de critiquer les religions ». Dehors devant une nuée de journalistes, Jean-Michel Ribes défend Rodrigo Garcia. « C’est un homme qui s’exprime sur les faits de société. C’est bien que les gens croient. On a le droit de penser ». Manuel Valls est venu porter la voix de François Hollande (ami personnel de Jean-Michel Ribes). « On ne peut pas menacer un créateur ». Plusieurs membre de Charlie-Hebdo sont présents, ainsi que plusieurs artistes: Pascal Rambert, Emmanuel Demarcy-Mota (le directeur du Théâtre de la Ville qui a connu le mois dernier les mêmes déboires avec la pièce de Roméo Castellucci), ou encore Christophe Alévêque. Après deux heures de spectacles le public applaudit mollement. Tout s’est déroulé dans le calme.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr    

La critique de la pièce

9 décembre 2011/par Stéphane Capron
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