Pour l’une de mes premières pièces, Une lettre de la reine Victoria, Beckett m’a honoré d’une visite en coulisses. Il m’a complimenté sur mon texte fragmenté et non séquencé, qu’il trouvait formidable. Finalement, c’est Eugène Ionesco qui a fait la critique de ma toute première pièce Le Regard du sourd et a écrit “Wilson est allé plus loin que Beckett. » C’est pour cela que j’ai été très intimidé lorsque je l’ai finalement rencontré. J’ai toujours senti une parenté avec le monde de Beckett. Il est, d’une certaine manière, trop proche de mon travail. Mais maintenant, après 35 ans, j’ai décidé de relever le défi et de me lancer.
Lorsque je dirige un travail, je crée une structure installée dans le temps. Enfin, lorsque tous les éléments visuels sont en place, je crée un cadre que les interprètes remplissent. Si la structure est solide, alors chacun s’y sent libre. Ici, pour la plupart, la structure est donnée, et je dois trouver ma liberté au sein de la structure de Beckett qui indique à quoi elle doit ressembler, quels sont les mouvements, etc. Tout est écrit. Note d’intention de Robert Wilson
Krapp’s last tape
la dernière bande
texte Samuel Beckett
mise en scène Robert Wilson
mise en scène, scénographie et conception lumières Robert Wilson
costumes et collaboration à la scénographie Yashi Tabassomi
lumières A. J. Weissbard
son Peter Cerone
collaboration à la mise en scène Sue Jane Stoker
assistant mise en scène Charles Chemin
avec Robert Wilson Krapp
un projet de Change Performing Arts | commandité par Spoleto 52 Festival dei due Mondi et
Grand Théâtre de Luxembourg | production : CRT Artificio, Milan I avec le soutien de M. Pierre Bergé
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
durée : 1h10 sans entracte
spectacle en anglais surtitré
du vendredi 2 au jeudi 8 décembre 2011
vendredi 2, samedi 3, mercredi 7 et jeudi 8 décembre à 20h
samedi 3 décembre à 15h
dimanche 4 décembre à 16h
mardi 6 décembre à 19h
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