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Jacques Lassalle et l’Ecole des Femmes à la Comédie-Française

Agenda, Paris, Théâtre

Thierry Hancisse et Julie-Marie Parmentier © Cosimo Mirco Magliocca

Re-lire un texte, c’est le lire autrement, et chaque mise en scène est une nouvelle naissance. Ainsi pour L’École des femmes : combien de fois l’avais-je lue, à combien de représentations avais-je assisté ? J’ai dû attendre pourtant les répétitions autour de la table lors de ma première approche, en d’août 2001, pour mesurer le poids de l’interdit qui fonde la pièce dès la scène 1 de l’acte I. On se souvient de la situation : après qu’il ait échangé avec lui quelques considérations contrastées sur le malheur d’être cocu, le plus que quadragénaire Arnolphe révèle à son ami Chrysalde comment, treize ans auparavant, il a acheté une petite fille de quatre ans à la pauvresse qu’il pensait être sa mère.

Dans une France livrée alors aux violences et aux misères engendrées par les troubles de la Fronde, Arnolphe a-t-il obéi à un souci d’humanité ? Non, c’est lui qui le précise, il a cédé à une pulsion amoureuse. A-t-il voulu assurer à sa petite protégée, un avenir de confort et de liberté ? Non, il la séquestre en secret. Prétend-il lui ménager une dot et lui trouver un mari ? Non, il prétend lui-même l’épouser. S’il est vrai que dans la France de 1662, à l’orée du siècle de Louis XIV, dominent encore le régime des castes et l’état de servitude pour la plupart des femmes, Chrysalde, face à une telle révélation, doit être tout de même un peu plus que surpris. Et nous ? Quelle serait notre réaction si un ami, aujourd’hui, nous honorait d’une pareille confidence ? Extrait de la note d’intention de Jacques Lassalle d’après dossier de presse

L’École des femmes

Comédie en cinq actes de Molière

mise en scène de Jacques Lassalle

Avec

Yves Gasc, Enrique et le Notaire

Simon Eine, Oronte

Thierry Hancisse, Arnolphe

Céline Samie, Georgette

Pierre Louis-Calixte, Alain

Gilles David, Chrysalde

Julie-Marie Parmentier, Agnès

Jérémy Lopez, Horace

Scénographie, Géraldine Allier

Costumes, Renato Bianchi

Lumières, Franck Thévenon

Réalisation sonore, Daniel Girard et Jean-Luc Ristord

Assistant à la mise en scène, Julien Bal

Avec le soutien d’Air France.

Représentations Salle Richelieu du 19 novembre 2011 au 6 janvier 2012

matinée à 14h, soirées à 20h30. Prix des places de 5 € à 39 €.

18 novembre 2011/par Dossier de presse
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